Oiseaux à découvrir
La totalité du parcours ‒ qui s’inscrit parmi les parcours découverte « Oiseaux de nos fermes et de nos vignobles » ‒ fait 8,6 km. La petite boucle, sur laquelle les rencontres sont fréquentes avec la gent ailée, le castor et où la botanique se révèle la plus intéressante avec des prairies et un boisement alluvial naturel constitué essentiellement de frênes, ne fait que… 2,1 km.
Bucolique à souhait, cette balade ornithologique est une invitation à tendre l’oreille. Elle se fait à pas tranquilles, sans effort, en passant d’un pieu-balise au suivant. Sur chacun, un QR Code permet à tout porteur d’un smartphone d’en savoir un peu plus sur l’une ou l’autre des 29 espèces d’oiseaux identifiées sur le territoire par Annick Bompays et Alain Callet, ornithologues de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), et même d’entendre son chant ! « Trois inventaires ont été réalisés pour ce faire, en mars-avril, mai-juin et septembre-octobre », précise Didier Nabon, délégué du groupe LPO 41.
Retisser des liens
Dans le domaine de la flore, une quinzaine d’espèces sensibles a été inventoriée par Évelyne Cantone, de la Société d’histoire naturelle (SHN 41) et du Conservatoire d’espaces naturels (CEN 41). Au total, c’est plus d’une centaine, dont certaines protégées sur le plan régional et national comme la cardamine à petites fleurs qui ne se développe qu’après une crue. Bien qu’il soit très discret, le castor d’Europe est bien présent, lui aussi, sur zone ! Ce nouveau parcours s’inscrit dans la suite logique des parcours ornithologiques développés dans le cadre d’un réseau d’une trentaine d’exploitations agricoles et viticoles. « Trois viticulteurs ont exprimé leur intérêt pour cette démarche qui vise à retisser des liens entre les citadins et le monde rural. Et aussi à offrir une ouverture touristique supplémentaire pour les exploitations qui ont une commercialisation directe, en produits ou services touristiques. »
Les parcours, disséminés sur l’ensemble du département, sont regroupés sur le site ofv41.fr. Sous forme de fiches, ils présentent les exploitations et leurs productions et permettent aussi de visualiser le parcours et les espèces d’oiseaux qu’on peut observer en chemin. Exemple : la ferme de la Gougetière, au Gault-du-Perche, a opéré un recensement précis des espèces et propose même le prêt d’une brochure. Comme l’exploitation de la Girardière, à Saint-Aignan.
Autres précisions possibles : si le parcours est accessible aux personnes à mobilité réduite, sa distance, la période durant laquelle la balade est possible et si Médor peut être de la partie… ou pas. En bonus, un lien est donné avec l’office du tourisme le plus proche pour un aperçu des sites à découvrir !