En 2020, la crise sanitaire lui a enlevé le goût de peindre. Depuis, l’inspiration est revenue et Peter van Mourik s’installe de nouveau devant son chevalet. Natif de Rotterdam (Pays-Bas), l’artiste se sent « plus français que hollandais ».
Enfant, il venait en vacances en famille sur la Côte d’Azur. Après avoir suivi des études aux Beaux-Arts dans sa ville natale, il a rejoint l’Hexagone. « En Hollande, je faisais beaucoup de sculptures, du bronze, du marbre ; j’ai développé la peinture en France. » Ses sujets d’intérêt ? La mer du Nord, « sauvage », qui lui manque, et les chevaux. « J’étais classé en dressage, c’est ma passion. » Ses tableaux à l’huile, empreints de délicatesse, en sont le reflet. Peter van Mourik a enseigné la peinture vingt-trois ans à L’Hospitalet, à Montoire-sur-le-Loir, auprès de personnes avec un handicap. Grâce à cet engagement, il a été nommé chevalier dans l’Ordre national des palmes académiques, « une fierté », reconnaît-il. À 76 ans, Peter rêve d’exposer de nouveau ses toiles « marines ».
Texte : Anne Sarazin – Photo : Laurent Alvarez.
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