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Cure de bouleau

Naveil
20 avril 2023
Temps de lecture : 3 minutes

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Cure de bouleau

Depuis quinze ans, à chaque changement de saison, Simon Gaury consomme de l’eau de bouleau.
Convaincu de ses nombreux bienfaits, il a choisi de créer sa société, Betulame, avec sa compagne Céline. Entre mars et avril, Simon récolte la sève en forêt de Vendôme ; celle-ci se consomme fraîche, tout juste récoltée – un verre à jeun le matin pendant vingt jours –, pasteurisée ou lacto-fermentée le reste de l’année. « La cure de printemps est drainante et énergisante », précise Simon. Les habitués utilisent ce breuvage en prévention contre l’arthrose ou les calculs rénaux, par exemple. « C’est une cure de jouvence », ajoute Céline. Les clients peuvent réserver le produit en ligne ou se fournir dans les boutiques bio vendômoises, à l’épicerie Le Comptoir des cocottes, à Thoré-la-Rochette ou aux Greniers de Vineuil. Le couple sera présent au Marché aux plantes du Plessis Sasnières les 13 et 14 mai, comme au marché de Blois le samedi matin ou à Amboise le dimanche matin. À terme, le duo souhaite développer la gamme en proposant des savons, lotions capillaires, etc.

Céline et Simon, le duo de Betulame. © CD41/L. ALVAREZ

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Avec Betulame, on consomme l’eau de bouleau de la forêt de Vendôme

Depuis quinze ans, Simon Gaury consomme de l’eau de bouleau, en cure, sur les conseils de son professeur de tai-chi. Les confinements successifs liés à la crise sanitaire lui ont permis de réfléchir, de se poser et de créer son entreprise, Betulame, avec sa compagne Céline, qui travaille par ailleurs à l’hôpital de Blois.

Quand récolter la sève de bouleau ?

La récolte se fait au printemps, en forêt de Vendôme, avec l’accord de la mairie. « Nous avons trois semaines de récolte avant l’éclosion des bourgeons. L’idéal est de consommer la sève fraîche. »

Avant la création de Betulame, les spécialistes consultés par Simon lui ont conseillé d’arrêter la récolte « quand les merisiers sont en fleur. » D’ailleurs, « il n’y a pas une sève qui se ressemble, selon l’endroit d’où elle vient. »

Et l’arbre, dans tout ça ? « La technique de perçage, particulière, n’est pas mauvaise pour le bouleau. » Ce produit étant consommé beaucoup au Canada, le matériel utilisé en forêt de Vendôme provient de ce pays. L’eau de bouleau connaît également du succès en Europe du nord comme en Russie, où elle est vendue en pack, « comme le lait chez nous », précise Sylvain.

Les bienfaits de l’eau de bouleau

« Fraîche, le produit est au top », s’exclame Céline, « c’est une vraie cure de jouvence. » L’idéal est d’en consommer un petit verre le matin, à jeun, durant vingt jours d’affilée, le printemps de préférence. « Ça fait du bien, ça nettoie, on se sent revitalisé. Certains apprécient l’eau de bouleau en prévention de l’arthrose, des calculs rénaux. « La sève fraîche est très riche en calcium, en potassium, en magnésium. »

La sève récoltée pourra également être consommée à l’automne : le produit sera alors pasteurisé ou lacto-fermenté. C’est idéal pour « certaines personnes à la peau atopique, par exemple ; d’autres, qui souffrent de polyarthrite, en consomment toute l’année. »

En France, une grosse partie de la production est réalisée en Ariège et dans les Pyrénées, dans la forêt de mille arbres. En Loir-et-Cher, la Sologne (où la forêt prédomine) occupe le terrain, à l’instar du Domaine national de Chambord qui commercialise ce produit et en propose des dérivés, notamment cosmétiques.

Ce qui compte, pour le couple, c’est de « travailler en local ». De plus, le contenant dit « poche » est 100 % recyclable.

Points de vente

En Vendômois, trois boutiques bio distribuent la sève de bouleau de Betulame : Les Bio du coin à Naveil, Saveurs de la terre et Biocoop à Vendôme. À Thoré-la-Rochette, l’épicerie Le Comptoir des cocottes propose également ce produit, ainsi que les Amap locales.

Anne Sarazin

contact@betulame.com – 06 58 83 60 80
Betulame
Facebook – Betulame

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