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Nouveau départ pour l’auberge de la Caillère

Candé-sur-Beuvron
7 juillet 2023
Temps de lecture : 2 minutes

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Nouveau départ pour l’auberge de la Caillère
  • Restaurant La Caillère, à Candé-sur-Beuvron
    Cotriade bretonne, une spécialité maison.

Après quinze mois de travaux, l’auberge de la Caillère, située à Candé-sur-Beuvron, a rouvert ses portes à la mi-avril. L’établissement avait été repris en 2013 par un jeune couple, Aurélie et Éric Rialland. La « vieille » bâtisse, qui date de 1788, est devenue un restaurant ; cela n’a jamais cessé depuis 1943. On trouve encore certains éléments d’époque (poutres en bois, mur de pierre) même si le lieu revêt aujourd’hui un aspect très contemporain.

Trois lieux en un

L’auberge de la Caillère aujourd’hui, c’est un bistrot ouvert sept jours sur sept, un restaurant gastronomique ouvert midi et soir (sauf mardi et mercredi) et aussi un hôtel 4 étoiles de 30 chambres. « Il y a une vraie demande », précise Aurélie. Les visiteurs de passage pourront même trouver un petit cadeau dans le coin boutique, situé à côté de la réception. « Ça permet de rapporter un souvenir gourmand à celui ou celle qui a gardé le chien ou le chat pendant le dîner ou le séjour à la Caillère », précise Aurélie. Au final, « c’est une montée en gamme ».

Une ambiance très contemporaine

Le lieu rénové (bistrot et restaurant gastronomique) est d’une belle élégance contemporaine. Le premier possède un bar immense – qu’on croirait sorti d’un film –, des touches de vert au mur, une table d’hôtes en bois superbe, ainsi qu’une belle terrasse. Le second est chaleureux – le bois y est très présent, au sol, au plafond… – avec une touche de bleu au mur, quelques tableaux ça et là de Nathalie Moizard, artiste peintre à Blois, ou des sculptures en bois de Benoît.

Le duo Rialland

Aurélie s’occupe de la salle, de l’hôtel… Éric est le maître des cuisines. Elle est originaire du département, lui est breton d’origine (Morbihan). Tous deux ont beaucoup voyagé (États-Unis, Canada…) et se sont rencontrés à Brisbane, en Australie ! « Le voyage, c’est l’un des avantages de notre métier, confie Aurélie. Il y a assez d’inconvénients comme ça… » ajoute-t-elle en souriant. Éric précise : « On est revenus en France alors qu’on aurait pu faire notre vie ailleurs… »

La cuisine

« Nous sommes des gens du cru, vrais, on valorise le produit », précise le chef. Il qualifie sa cuisine de « gourmande, sans ”chichi“. La part belle est faite au poisson, avec « un arrivage direct et quotidien depuis la Bretagne. On sert du homard toute l’année, par exemple « au restaurant gastronomique », dit Éric Rialland. « Les légumes viennent du Centre-Val de Loire, je travaille aussi les pigeons de Pornic et la viande vient de la boucherie Chez Manu, à Sambin.

Destination Loir-et-Cher

Aurélie confie : « Des clients viennent faire un week-end gastronomique dans le département. Certains ont testé notre restaurant gastronomique, mais aussi Assa, Fleur de Loire et le château de Pray (37) durant un week-end. Un vrai marathon ! », sourit-elle. « Le Loir-et-Cher est devenu « une vraie destination gastronomique. », et elle s’en réjouit. L’été, de nombreux touristes qui font escale à l’auberge sont originaires de l’étranger ; le reste de l’année, la clientèle est plutôt locale.

Texte : Anne Sarazin
Photos : CD41/Laurent Alvarez

Info +
36, route des Montils – 41120 Candé-sur-Beuvron
www.auberge-de-la-caillere.com

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