L’idée leur est venue pendant le confinement. Alors que Nadège, la mère, cousait des masques en tissu avec d’autres bénévoles, elle a eu envie de faire d’autres choses. De son côté, sa fille Manon trouvait un certain nombre de défauts à ses protections périodiques lavables, notamment leur manque de discrétion. « Je me disais qu’il était possible de les rendre plus élégantes, plus confortables et plus discrètes ». Leurs idées se rencontrent et fusionnent ; mère et fille se lancent alors dans des tests. Les retours sont positifs.
Aujourd’hui, elles commercialisent trois formes de protège-slips (classique, allongé, tanga), deux types de serviettes selon le flux, sans oublier une ingénieuse petite pochette imperméable dans laquelle ranger sa protection usagée. Tous les modèles sont très discrets grâce à un système d’élastiques (reliés à un bouton-pression) dont la couleur peut, en plus, se fondre dans celle de la culotte. Ils sont 100 % artisanaux, en tissu et langes absorbants biologiques. Prochaine étape, la culotte menstruelle ? « Nous y pensons, admet Manon en souriant, mais pas pour tout de suite. »
Julie Bind