Le Domaine de Chambord continue à valoriser ses ressources naturelles. Après le vin et les légumes du potager, l’eau de bouleau et la cire d’abeille des ruchers servent de base à des produits cosmétiques naturels élaborés en collaboration avec le laboratoire Odaloire, créé par une chimiste d’Indre-et-Loire. Biologique, respectueuse de l’environnement, la gamme se compose de quatre produits : une eau micellaire (70 % de sève de bouleau), une crème pour le visage (50 % de sève de bouleau), une crème pour les mains (50 % de sève de bouleau) et un baume à lèvres (à base de cire d’abeille des ruches du domaine). L’eau de bouleau utilisée pour fabriquer ces cosmétiques est issue des arbres de Chambord, dont la sève est commercialisée depuis 2019. Vendus à l’unité ou dans un coffret qui rassemble les quatre produits, ces cosmétiques bénéficient d’un packaging « maison » dont le motif floral a été réalisé à partir d’une tapisserie du château – guirlandes de fleurs blanches sur fond vert sombre. Tout est maison, tout est local, tout est bio… À essayer sans plus attendre.
Julie Bind
Produits en vente dans les boutiques du château (intérieure et extérieure), en ligne sur boutiquedechambord.fr, chez Vrac & Bio à Blois et dans les boutiques de La Biscuiterie de Chambord.
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L’EAU DE BOULEAU FAIT SON RETOUR…
L’eau de bouleau utilisée pour fabriquer les cosmétiques bio de Chambord est issue d’arbres du Domaine qui donnent, en effet, une eau de bouleau (également appelée sève de bouleau) biologique, déjà commercialisée en bouteilles depuis 2019.
Délicatement additionnée de jus de citron vert, l’eau de bouleau de Chambord devrait s’enrichir l’an prochain d’un parfum mûre (du Domaine, toujours). Pasteurisée, on la trouve toute l’année dans les boutiques du château.
Un succès grandissant
Très prisée en Europe du Nord et en Amérique du Nord, l’eau de bouleau connaît ici un succès grandissant. Réputée pour ses propriétés détoxifiantes et reminéralisantes, naturellement riche en sels minéraux et en oligo-éléments, l’eau de bouleau, consommée en cure dans les campagnes depuis le Moyen Âge de façon plus ou moins confidentielle, fait son retour sur le devant de la scène depuis quelques années.
Les 700 bouleaux du Domaine sont reliés entre eux afin de permettre la récolte de leur sève trois semaines par an, au début du printemps, pendant les semaines de lune ascendante. « Seul l’excès de sève est collecté », précise Jérôme Pellé, chef du service des boutiques de Chambord, « pas question de mettre les arbres en danger ». Le système de récolte vient du Canada, un pays qui a l’habitude de récolter la sève des arbres – érables, bouleaux…
Entre 12 000 et 15 000 litres d’eau de bouleau ont été récoltés l’an dernier et le retour des boutiques qui la commercialisent est très positif.
L’eau de bouleau et les produits cosmétiques qui lui sont associés permettent de valoriser cet arbre peu populaire au joli tronc blanc, qui trouve ainsi ses lettres de noblesse et une utilité qui lui est propre.
Julie Bind