Le saviez-vous ? Les collèges constituent l’une des compétences principales du conseil départemental en termes de moyens humains et financiers. Près de 260 agents du département travaillent au quotidien dans les collèges publics et l’ensemble du budget consacré à ces établissements scolaires (y compris les collèges privés) s’élève cette année à plus de 35 millions d’euros. Immersion au sein de ces lieux d’apprentissage…
Le département s’engage pour les collèges

Le département sur tous les fronts
La gestion des 26 collèges publics1 de Loir-et-Cher est « un objectif prioritaire pour le conseil départemental », selon Philippe Gouet qui préside cette collectivité. Il en va de la réussite de la scolarité des 13 300 collégiens.
Le conseil départemental agit, en effet, dans les collèges aux côtés de l’Éducation nationale. À celle-ci le volet éducatif, au département les conditions d’apprentissage : l’accueil, la propreté et l’entretien des bâtiments et des espaces verts, ainsi que la restauration scolaire.

Le conseil départemental investit pour améliorer l’accueil des élèves, tout en assurant le fonctionnement régulier des 26 collèges publics. La rénovation d’un collège est ainsi engagée chaque année. Il s’agit également d’adapter ces établissements aux enjeux actuels — agrandissement et modularité des salles de classe, virage du numérique, problématiques environnementales (baisse de la consommation d’énergie, réduction des impacts sur le vivant…). Le département a ainsi réfléchi au « collège du futur », un établissement idéal pour les années à venir.
L’équipement informatique (ordinateurs, tablettes, tableaux numériques, etc.) est à la charge du département qui en assure aussi la maintenance.
Enfin, la restauration scolaire relève également de la compétence du conseil départemental. Chaque année, 1,4 million de repas sont servis. Depuis janvier 2022, la loi EGalim impose un certain nombre de critères : 50 % de produits de qualité dans les assiettes, dont au moins 20 % de produits biologiques, au moins un repas végétarien par semaine, interdiction d’utiliser des bouteilles d’eau ou des contenants en plastique pour cuire, réchauffer ou servir… Des objectifs que le département souhaite coupler avec la volonté de privilégier des produits locaux de qualité issus d’une agriculture raisonnée.
Ce dossier fait le point pour vous sur tous ces sujets.
1 – Le 27e est géré par la région Centre-Val de Loire.
« Nous veillons au bien-être des collégiens »

Deux questions à Claire Foucher-Maupetit, vice-présidente chargée de l’éducation, de l’enseignement supérieur, des collèges et des bâtiments.
Loir & Cher info : Pouvez-vous nous parler de l’engagement du conseil départemental concernant les collèges ?
Claire Foucher-Maupetit : Le conseil départemental est responsable du bien-être des collégiens. La bonne santé s’illustre notamment au niveau des repas. Nous faisons tout notre possible, avec les agents de restauration, pour leur offrir de bons repas à base de produits bio, locaux, mais aussi issus d’exploitations HVE (Haute valeur environnementale2). La loi nous impose 50 % de produits durables et de qualité, dont 20 % de produits bio. Nous veillons aussi à la limitation du gaspillage. Le bien-être des élèves passe également par le bon état des locaux, qui se traduit par l’entretien courant des bâtiments et des espaces verts. Le département rénove en moyenne un collège par an et veille désormais à utiliser des matériaux biosourcés, des panneaux photovoltaïques, etc.
L. C. I. : Une idée qui vous tient particulièrement à cœur ?
C. F.-M. : Il me semble important que les collèges s’ouvrent sur l’extérieur. Par exemple, un CDI non utilisé le mercredi après-midi ou le samedi pourrait être ouvert à une association locale. Il faut qu’on le fasse de plus en plus, en accord avec les chefs d’établissement. Mutualiser l’utilisation des salles et des biens me semble nécessaire.
2 – Garantit que les pratiques agricoles utilisées sur l’ensemble d’une exploitation préservent l’écosystème naturel et réduisent au minimum la pression sur l’environnement (sol, eau, biodiversité…).
Du local dans les assiettes
Depuis janvier 2022, la loi EGalim impose aux restaurants scolaires de mettre dans les assiettes des collégiens au moins 50 % de produits de qualité (les produits locaux en font partie), dont au moins 20 % de produits bio. Le département a mis en place deux outils à destination des chefs de cuisine des collèges — une légumerie et une plateforme de circuits de proximité (Frais devant 41 !) – afin de les aider à s’approvisionner en produits locaux. Le département a fait le choix, en partenariat avec les responsables d’établissements, de conserver la production directe des repas servis dans les demi-pensions. Cette orientation forte et ambitieuse permet de promouvoir une cuisine riche en produits frais, locaux et de qualité.
La légumerie départementale

Le département a réhabilité les anciens locaux du restaurant d’entreprise Set Meal, à Blois, pour y installer la légumerie qui propose des produits transformés, frais et locaux, aux chefs de cuisine des collèges. Trois agents y lavent, épluchent, tranchent (à la demande) et mettent sous vide carottes, pommes de terre, oignons, courgettes, choux, etc. Ces légumes crus sont ensuite livrés aux chefs de cuisine des collèges en fonction de leurs commandes. Tout le monde en profite : les producteurs (une vingtaine) fonctionnent en circuit de proximité, les chefs gagnent un temps précieux, les élèves mangent de bons produits frais, locaux et de saison.
Comme le résume Thierry Dubois, coordonnateur de la plateforme et de la légumerie : « C’est important de consommer local et de saison. D’autant qu’on a tout ce qu’il faut ici. En plus, c’est bon pour la planète ! »
La plateforme de circuits de proximité

Opérationnelle depuis mars 2020, la plateforme favorise le rapprochement entre les collèges et les producteurs locaux.
Ainsi, les chefs de cuisine des collèges peuvent commander fruits et légumes de saison et produits laitiers — salades, betteraves, céleris-raves, champignons de Paris, choux, pâtes, endives, lentilles, fromages, yaourts… Une tonne de produits
frais, épluchés et découpés, crus, est livrée, chaque semaine, dans les cuisines des collèges.
La plateforme connaît déjà un joli succès.
« De plus en plus de commandes »
En vallée du Loir, Léguternay cultive des champignons Lou. Ces producteurs travaillent avec la plateforme mise en place par le département. Christelle Plouzeau-Letocart, coresponsable de site, témoigne. « Depuis un an, chaque fin de semaine, nous recevons la commande des collèges. Le camion passe le lundi matin pour récupérer les champignons commandés. Nous avons été contactés car ils recherchaient des producteurs locaux. Nous avons fait un essai qui a fonctionné et, depuis, le nombre de commandes ne cesse d’augmenter. Il semble que de plus en plus de collèges soient intéressés. »

Menus végétariens avec un chef de renom

Le conseil départemental a également développé un partenariat avec l’emblématique chef loir-et-chérien Christophe Hay (Fleur de Loire à Blois), afin qu’il initie les cuisiniers des collèges à la cuisine végétale, comme le prévoit la loi EGalim. Pour eux, Christophe Hay anime des ateliers culinaires sur le végétal. Au programme : une assiette équilibrée composée de céréales complètes, de légumineuses et de légumes.
Le repas du Loir-et-Cher

Le principe du repas du Loir-et-Cher est simple : un menu unique, composé de produits locaux et de saison, est servi le même jour dans les restaurants scolaires des collèges. À cette occasion, tous les collégiens demi-pensionnaires du département apprécient ce repas d’exception imaginé par Christophe Hay et les chefs de cuisine des collèges.

« Une très bonne initiative »
Franck Moritz est chef de cuisine au collège de Mer. Avec son équipe, il prépare 405 repas par jour. « Nous travaillons avec la légumerie départementale depuis le début et ça se passe très bien ! Nous passons nos commandes directement à Thierry Dubois, qui pilote ce projet ; c’est un ancien chef de cuisine, il connaît les contraintes, les difficultés, il est très réactif. Cette légumerie est une bonne initiative. Nous sommes livrés une fois par semaine, de super produits à la fois très qualitatifs, très frais et moins chers que chez le distributeur. Les pommes de terre arrivent sous vide, épluchées, et au besoin taillées en cubes ou en rondelles. Nous gagnons un temps précieux qui nous permet de nous libérer pour d’autres tâches intéressantes, faire de la chantilly pour les enfants, par exemple. Cette semaine, nous avons reçu des champignons, des poireaux, des pommes de terre, de la salade, des brocolis, des poivrons, des oignons. C’est un gage de qualité pour les gamins, nous récupérons du « bon matériel », ça va dans le bon sens pour tout le monde ! »
De la maintenance à la rénovation
Si le conseil départemental assure l’entretien courant des collèges et les travaux plus conséquents, c’est également lui qui engage les lourdes restructurations des bâtiments. Conscient des nouveaux enjeux, le département a récemment mis en place la démarche « collège du futur » — ouverture vers l’extérieur, modularité des espaces, adaptabilité des salles… et performance environnementale.
MAINTENANCE : trois niveaux d’intervention
L’entretien courant des collèges est géré en interne par un agent de maintenance qualifié. Celui-ci répare les petites fuites, remplace les éclairages défectueux, nettoie les gouttières, entretient les espaces verts… Pour des travaux un peu plus importants, cet agent peut compter sur l’aide des équipes mobiles du département (voir ci-dessous). Enfin, les opérations de « gros entretien », plus techniques ou de plus grande ampleur (rénovation de toiture, remplacement de fenêtres…), sont déléguées à des entreprises extérieures.
RÉNOVATION DES COLLÈGES : un programme ambitieux
La restructuration du collège de Bracieux s’est achevée l’an dernier. Celle du collège de Saint-Laurent-Nouan sera terminée fin 2023, suivie par celle du collège Louis-Pergaud de Neung-sur-Beuvron pour la rentrée 2024… Le conseil départemental accélère le programme de restructuration des établissements les plus anciens, au rythme d’un nouveau chantier engagé chaque année.
Les rénovations actuelles prennent en compte les attentes des usagers (élèves, professeurs, personnels) et permettent d’adapter les collèges aux enjeux du moment, notamment en termes d’environnement – réduction de la consommation d’énergie, généralisation des énergies renouvelables et des matériaux naturels, réduction des impacts sur la faune et la flore locales.
Conscient de tous ces enjeux, le département a élaboré un modèle de collège idéal avec des experts de l’Éducation nationale, des professeurs, des personnels de direction, des experts en ingénierie numérique, bâtimentaire, environnementale, etc. Ensemble, ils ont élaboré un nouveau référentiel de construction et de rénovation des collèges.
C’est la démarche « collège du futur », dont le collège de Neung-sur-Beuvron bénéficiera en premier, tant du point de vue de la performance environnementale (matériaux de construction biosourcés, chaudière bois, bilan énergétique positif) que sur le plan de sa conception, de sa modularité, de ses équipements numériques et de sa facilité d’usage adaptée aux nouveaux modes d’apprentissage.

UN « COLLÉGE DU FUTUR », C’EST :
- un collège dans lequel les salles de cours, agrandies à 65 m2, permettent les nouveaux modes d’enseignement : en groupes, en îlots, en cours magistraux ou tout autre configuration.
- un collège ouvert, capable de partager son espace avec l’extérieur : accueil du point de lecture communal au CDI, d’associations culturelles dans la salle polyvalente, terrains de sport en libre accès soirs et week-ends…
- un collège qui numérise sans déshumaniser. L’accès aux ressources numériques doit être total, sécurisé et transparent, sans éclipser l’accès aux ressources « papier ». Les centres de documentation et d’information (CDI) sont transformés en centres de culture et de connaissance, placés au coeur de l’établissement et plus largement ouverts.
À titre d’exemple, pour le collège Louis-Pergaud, les salles de permanence (pouvant être rassemblées pour former une salle polyvalente), le CDI et la demi-pension bénéficieront d’un accès direct depuis l’extérieur, permettant la mutualisation avec la vie associative locale et l’ouverture du foyer des élèves aux structures périscolaires.
Le site est écoresponsable : les bâtiments construits et rénovés utiliseront massivement des matériaux renouvelables (bardages en bois, murs en terre crue, isolation en paille, en chanvre et ouate de cellulose) et à énergie positive pour les parties neuves. Le chauffage sera assuré par une chaudière au bois (plaquettes forestières), la faune et la flore font l’objet d’une attention particulière, avec notamment la reconstitution d’une zone humide et l’installation de nichoirs. Les eaux pluviales seront infiltrées sur le site, de façon à éviter l’engorgement des réseaux de la commune.

Calendrier des gros travaux dans les collèges
MARIE-CURIE (Saint-Laurent-Nouan)
Travaux en cours jusqu’à fin 2023.
Budget : 11,1 millions d’euros (M€).
Principaux objectifs : rénovation énergétique, agrandissement et augmentation du nombre de salles de cours, reconstruction de la demi-pension, sécurisation de la zone de stationnement des cars…
LOUIS-PERGAUD (Neung-sur-Beuvron)
Travaux en cours jusqu’à septembre 2024.
Budget : 13 M€.
Principaux objectifs : rénovation énergétique et environnementale, augmentation du nombre de salles de cours, sécurisation de la zone de stationnement des cars…
RENÉ-CASSIN (Beauce-la-Romaine)
Travaux en cours jusqu’à l’été 2023.
Budget : 1,5 M€.
Principaux objectifs : création d’un préau, rénovation du CDI, redistribution et rénovation des locaux…
JOSEPH-CROCHETON (Veuzain-sur-Loire)
Travaux prévus de l’été 2023 à fin 2025.
Budget : 15 M€.
Principaux objectifs : rénovation énergétique et environnementale, sécurisation de la zone de stationnement des cars, reconstruction de la demi-pension et de l’internat, création d’un internat féminin, rénovation du gymnase…
HONORÉ-DE-BALZAC (Saint-Amand-Longpré)
Travaux prévus de l’été 2024 à l’été 2026.
Budget : 9 M€.
Principaux objectifs : rénovation énergétique et environnementale, suppression des bâtiments préfabriqués, remplacement du bâtiment « technologie » vétuste…
LES PRESSIGNY (Selles-sur-Cher)
Travaux prévus à partir de l’été 2025.
Budget : 5 M€.
Principaux objectifs : rénovation énergétique et environnementale, rénovation de l’ensemble des locaux…

QUATRE ÉQUIPES MOBILES
Les équipes mobiles, au nombre de quatre, sont composées chacune de deux agents. Salariés du conseil départemental et encadrés par des techniciens, ces agents polyvalents interviennent exclusivement dans les collèges et les casernes du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Sans se substituer à l’agent présent au quotidien dans le collège, ils viennent en renfort pour, par exemple, rénover une salle de cours, remplacer un lot d’éclairage, etc.
Développement durable : des actions très concrètes
Parmi les nombreuses actions concrètes que le conseil départemental mène en faveur des économies d’énergie et de l’environnement, certaines concernent, évidemment, les collèges.
Compensation à 100 % de la consommation électrique des collèges
La consommation électrique des collèges sera compensée à 100 % d’ici à 2026 grâce à l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture. Le conseil départemental va, en effet, utiliser les toits de 27 de ses sites, dont ceux de 19 collèges, afin de créer des centrales photovoltaïques pour compenser la totalité de la consommation électrique des collèges publics.

Les collèges du Controis-en-Sologne, Mondoubleau, Morée, Saint-Aignan, Montrichard, Beauce-la-Romaine, Romorantin-Lanthenay (Léonard-de-Vinci), Salbris et Saint-Aignan seront concernés dès 2022-2023, suivis, entre 2024 et 2026, par les collèges blésois (Michel-Bégon, Les Provinces, François-Rabelais et Blois-Vienne), de Montoire-sur-le-Loir, Oucques-la-Nouvelle, Romorantin-Lanthenay (Maurice-Genevoix), Selles-sur-Cher et les deux collèges de Vendôme.
L’électricité produite sera autoconsommée, son surplus revendu. Les sites resteront toutefois raccordés et alimentés par le réseau de distribution national à cause du décalage entre périodes de production et de consommation.
Notons que ce projet est à la fois écoresponsable (panneaux recyclables à plus de 80 %, titulaire du marché implanté dans la région, agrégateur implanté à Poitiers, économies de gaz à effet de serre de l’ordre de 300 tonnes de CO2/an) et économiquement rentable (gain annuel de 350 000 € par an une fois le coût amorti — après huit ans).
Actuellement, les toitures sont en cours de rénovation et la pose des premiers panneaux a débuté mi-septembre.
Chauffage : 100 % de biogaz
Le conseil départemental a privilégié l’achat à 100 % de biogaz pour ses chaudières à gaz.
Limitation du rejet des eaux de pluie : créatin d’un bocage urbain

Lors de la création du nouveau préau au collège des Provinces, à Blois, il a été décidé de ne pas rejeter les eaux de pluie collectées dans le réseau urbain déjà saturé. Un dispositif innovant a été installé, qui permet de collecter les eaux de pluie dans des bacs. Une végétation adaptée à la quantité d’eau récupérée a été plantée. Ainsi, nul besoin d’arrosage !
Récupération des déchets de repas pour alimenter un méthaniseur
Un procédé de collecte et de tri des déchets du restaurant scolaire du collège Jean-Rostand à Lamotte-Beuvron a été installé, en lien avec la commune porteuse du projet de méthanisation. Déjà impliqués dans la réduction de leurs déchets alimentaires, les collégiens sont ainsi sensibilisés au recyclage et à la production de biogaz.
Plus de sport !
Le label « Terre de jeux 2024 » a été attribué au département par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Ambition : mettre plus de sport dans le quotidien des Français. Sur l’année scolaire 2021-2022, sept collèges ont participé à un projet de classes olympiques, qui s’est conclu par une grande journée de rassemblement : les Collégiades 41, fin juin à Mer.
De plus, la collectivité soutient des rencontres entre les basketteurs professionnels de l’ADA et des collégiens. Quatre établissements bénéficient chaque année de l’intervention de joueurs professionnels.

Le département organise également, à l’occasion des Internationaux de tennis de Blois, des rencontres entre joueurs de tennis professionnels et collégiens.
Enfin, le conseil départemental soutient financièrement les collectivités qui créent ou réhabilitent des équipements sportifs en échange de leur usage gratuit pour les
collégiens.
Numérique pour tous

Le numérique est partout. Le conseil départemental entend donner toutes leurs chances aux collégiens en la matière.
Chaque établissement bénéficie d’un accès Internet sécurisé et performant avec haut débit garanti, d’une fibre optique dédiée ou d’une liaison hertzienne privée (pont radio) ainsi que d’un réseau wifi sécurisé dans les salles de classe.
Le conseil départemental a mis à la disposition des collèges 3 500 ordinateurs, 4 200 tablettes, un serveur informatique dans chaque collège, 800 vidéoprojecteurs, 400 équipements interactifs (tableaux et écrans numériques…). Un ENT (Environnement numérique de travail) moderne a été acquis et déployé en 2020. Utilisé par les collèges et les lycées publics de l’académie, il offre des outils collaboratifs (messagerie, documents, visioconférence…), des ressources pédagogiques et des outils pour la vie scolaire (emplois du temps, cahier de texte…).
Le département gère également le parc informatique du personnel administratif des établissements, le système de téléponie, la gestion technique des bâtiments, le protocole de sécurité et d’hygiène des aliments et le système informatique de gestion de la restauration.
En tout, ce sont 4,5 équivalents temps plein mis à disposition par le département pour l’ensemble des collèges chaque année.
À la rentrée 2023, le département, en concertation avec l’Éducation nationale, ambitionne d’expérimenter un « cartable numérique» dans deux collèges. Objectifs ? Alléger le cartable des collégiens et leur fournir un équipement numérique individuel destiné à moderniser les supports d’apprentissage.
Parrainage du sous-marin Le Terrible
Depuis fin 2018, le conseil départemental parraine le sous-marin Le Terrible, l’un des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français.
Ce parrainage permet de tisser des liens entre la marine et notre département. Chaque année, deux classes de 4e se rendent en rade de Brest sur le port d’attache du Terrible, l’Île Longue. L’occasion de découvrir les métiers des officiers, officiers mariniers et matelots qui composent l’équipage et de susciter des vocations.

Les 4es des collèges Sainte-Marie de Blois et Louis-Pergaud de Neung-sur-Beuvron seront les prochains à se rendre à Brest et à l’Île Longue, au printemps 2023, pour visiter « notre filleul ».