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Des valeurs partagées

Le conseil départemental veille à ce que tous les Loir-et-Chériens aient accès au sport. Pour cela, il encourage la pratique sportive pour tous, soutient le milieu associatif, le sport de haut niveau, scolaire et périscolaire, et mène des actions à destination des collégiens. Il participe à la construction ou à la réhabilitation d’équipements sportifs, subventionne l’acquisition de gros matériel et il est fortement engagé dans les sports de nature (randonnée pédestre, VTT, équestre, canoë-kayak…).

Dossier réalisé par Julie Bind, avec Anne Sarazin et Jean-Luc Vezon
Photos : Nicolas Derré et Cyril Chigot

« Encourager la pratique sportive ».

Deux questions à Maryse Persillard, conseillère départementale déléguée aux sports.

Maryse Persillard, conseillère départementale déléguée aux sports
Maryse Persillard, conseillère départementale déléguée aux sports ©CD41/N.Derré

Loir & Cher info : Quelle est l’ambition du département dans la pratique sportive ?

Maryse Persillard : Le conseil départemental encourage la pratique sportive, notamment chez les jeunes (qui ont été très touchés par la crise sanitaire). J’aime le sport parce qu’il véhicule des valeurs fortes comme le respect, l’équité, l’inclusion et le dépassement de soi. C’est un levier puissant d’éducation qui contribue à faire passer le collectif en premier. Tania André, vice-présidente, et moi travaillons à la mise en place, dès septembre, d’un chèque sport-culture, comme annoncé dans notre projet de mandature 2022-2028.

L. C. I. : Quelle est l’implication du conseil départemental dans les JOP 1 de Paris 2024 ?

M. P. : Le département est engagé dans la dynamique des JOP, étant labellisé « Terre de Jeux » depuis 2020. L’esprit olympique vit déjà en Loir-et-Cher avec le CDOS 2, de façon concrète avec « Les Collégiades 41 ». De plus, nous allons accueillir la flamme olympique qui va traverser la France avant les Jeux. Son parcours sera dévoilé bientôt, fin mai. Cet événement unique permettra de réunir de nombreux acteurs, sportifs et autres. C’est une chance pour notre territoire ! Par ailleurs, le département a renforcé sa pratique sportive avec de nouveaux dispositifs et il accompagne les sportifs à fort potentiel avec la « Team 41 » pour leur permettre, on l’espère, d’accéder au plus haut niveau, voire aux JOP.

1 – Jeux olympiques et paralympiques.
2 – Comité départemental olympique et sportif.


SPORT PARTOUT, POUR TOUS

Le conseil départemental encourage et accompagne le développement des pratiques sportives sur l’ensemble du territoire.

Aide aux manifestations

Le département joue à plein son rôle structurant dans l’animation et la valorisation du territoire en soutenant de nombreuses manifestations sportives qui font rayonner le Loir-et-Cher. Il contribue notamment à la réussite du Tour du Loir-et-Cher (TLC), au Trail de la forêt de Russy (Saint-Gervais-la-Forêt), aux Internationaux de tennis de Blois, à diverses courses cyclistes (route d’Éole…), au tournoi de football international de Mer (pour les jeunes) ou encore au rallye Coeur de France.

Tour du Loir-et-Cher, édition 2022
Tour du Loir-et-Cher, édition 2022 ©CD41/N.Derré
Terrain en surface synthétique, Chailles
Terrain en surface synthétique, Chailles ©CD41/N.Derré

Soutien aux comités sportifs départementaux

Pour gagner en efficacité, la collectivité s’appuie notamment sur les comités sportifs départementaux. Chargées de représenter au niveau départemental leurs fédérations nationales, ces associations jouent un rôle important pour les clubs de Loir-et-Cher. Elles organisent diverses manifestations, dont les championnats départementaux, détectent les athlètes, forment arbitres, dirigeants, éducateurs et entraîneurs. Les comités sportifs jouent également un rôle de conseil auprès des clubs et s’assurent de leur bonne santé. Le département soutient financièrement les comités sportifs dans leurs actions en faveur du développement de leurs disciplines. En 2022, 23 comités ont ainsi reçu une aide financière de sa part.

Aide aux équipements

Si le conseil départemental est un partenaire important du monde sportif, il est également acteur de l’aménagement du territoire. Il soutient notamment les projets qui contribuent à l’animation et à la vitalité du Loir-et-Cher et favorisent aussi la pratique sportive de tous. Depuis le 1er janvier 2022, le département accompagne la construction d’équipements structurants (gymnases, terrains de football en surface synthétique, etc.) mais aussi d’équipements de proximité (plateaux multisports, skateparks, etc.). Il intervient également, dans certains cas, pour soutenir la réhabilitation d’équipements sportifs existants, comme le gymnase des Grands-Prés à Vendôme.

Chiffres clés dossier sport

À NOTER : le conseil départemental porte une attention toute particulière aux équipements utilisés par les collégiens.

Logo Team 41

La « Team 41 »

En 2019, le conseil départemental a souhaité valoriser les jeunes athlètes, futurs espoirs, « made in Loir-et-Cher », à travers la « Team 41 ». Objectif : leur permettre de rester au plus haut niveau. En 2022, neuf athlètes aidés par le département ont constitué cette équipe. En mars dernier, la collectivité a élargi ce dispositif. La « Team 41 » s’adresse désormais aux athlètes des collectifs nationaux et espoirs pour soutenir davantage de sportifs à fort potentiel, licenciés dans le département. Il s’agit là d’une aide plus large qui ne se limite plus à l’accompagnement des athlètes en vue des prochaines échéances olympiques.

Passage de la flamme olympique

En décembre 2021, le conseil départemental a candidaté auprès du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 pour accueillir le relais de la flamme olympique. Au printemps 2024, cette dernière va commencer son parcours à Marseille, qui s’achèvera le 26 juillet dans la capitale, une étape étant prévue en Loir-et-Cher. Le département bénéficiera de la mise en valeur de son territoire, de son patrimoine, tout en fédérant ses sportifs, ses associations et ses clubs. À noter : la Vendômoise Marie-Amélie Le Fur, qui a brillé comme championne handisport et qui préside désormais le Comité paralympique et sportif français, sera présente lors de cette journée d’exception, dont la date sera dévoilée fin mai.

Marie-Amélie Le Fur en février 2023, à Morée
Marie-Amélie Le Fur en février 2023, à Morée ©CD41/N.Derré
Affiche de l'exposition Jeux olympiques, en route vers Paris 2024 !

Exposition spéciale JO

Le département propose aux mairies, Ehpad, bibliothèques… un catalogue d’une cinquantaine d’expositions itinérantes. Celle intitulée « Jeux olympiques En route vers Paris 2024 ! » a été acquise récemment. L’histoire des JO, le rôle déterminant de Pierre de Coubertin ou la naissance du mouvement paralympique sont autant de sujets évoqués sur 14 panneaux illustrés.

02 54 58 43 69
expos.itis @departement41.fr

Label « Terre de Jeux » 2024

Depuis 2020, le département de Loir-et-Cher et le CDOS sont labellisés « Terre de Jeux », label qui vise à créer un élan sportif autour des JO. Dans ce cadre, tous deux organisent des actions au sein des collèges. En 2021-2022, sept établissements y ont participé à travers leurs « classes olympiques ». Les élèves ont ainsi découvert plus en détail l’histoire des Jeux lors de temps d’apprentissage ou des rencontres sportives. Pour clore l’année scolaire, les « classes olympiques » se sont réunies une journée à Mer autour des « Collégiades 41 ». Au programme : des épreuves de foot, rugby-fauteuil, tir laser, etc. ont eu lieu. Cette saison 2022-2023, neuf collèges participent, avec un final prévu le jeudi 22 juin à Mer.

Les "Collégiades 41" à Mer, en juin 2022
Les « Collégiades 41 » à Mer, en juin 2022 ©CD41/E.Raffault

En coulisses…

Aider éducateurs et associations

Pierre Block, président de Profession sport et animation 41
Pierre Block, président de Profession sport et animation 41 ©CD41/N.Derré
Profession sport en chiffres

« Nous sécurisons le travail des éducateurs sportifs et nous simplifions la vie des associations », résume Pierre Block, président de Profession sport et animation 41 (PSA 41).
Le département soutient cette association dont le but est d’améliorer les conditions de travail des éducateurs sportifs et d’alléger le volet administratif des clubs.
PSA 41 salarie des éducateurs qui interviennent à la demande dans les clubs ou les associations. Avantages pour les éducateurs : salaire constant, emploi stable.
Elle facilite également le fonctionnement des associations et des clubs. « Nous mettons à leur disposition les éducateurs que nous employons, explique Pierre Block. Ils rédigent un chèque à la fin du mois, nous gérons tout le reste » (cotisations, congés, etc.).
L’association propose encore aux clubs qui le souhaitent de les soulager de leur gestion salariale. « Nous pouvons prendre en charge toute la partie administrative concernant leurs salariés — générer les fiches de paie, les déclarations aux caisses sociales, etc. »
Plus de 150 associations et clubs profitent du volet « gestion salariale » de Profession sport et 70 bénéficient de ses éducateurs sportifs. « L’aide de 75 000 € du conseil départemental nous sert à payer nos deux salariés permanents et les frais de déplacement de nos éducateurs sportifs, ce qui nous permet d’intervenir sur l’ensemble du territoire départemental », conclut Pierre Block.

Julie Bind

professionsport41@wanadoo.fr

Défendre le mouvement olympique

Organe déconcentré du Comité national olympique et sportif français, le comité départemental (CDOS) représente, défend et fédère le mouvement en Loir-et-Cher. Arnaud Besse, son directeur, évoque d’autres missions plus précises. « Notre association intervient sur des thèmes d’intérêt commun à tous les sports. Nous agissons, par exemple, sur la santé et le bien-être en mettant l’accent sur le sport en entreprise dans le cadre du temps de travail. Nous travaillons sur l’éducation et la citoyenneté en installant, avec le conseil départemental, des classes olympiques – il en existe 17 aujourd’hui. Nous agissons sur la professionnalisation des différents clubs en les aidant, par exemple, à recruter des éducateurs diplômés. Enfin, nous intervenons politiquement en contribuant au développement de la pratique féminine. » Actuellement, le CDOS gère un autre gros volet : la promotion de Paris 2024.
Julie Bind

direction.loiretcher@franceolympique.com
cdos41.fr

Arnaud Besse, directeur du CDOS
Arnaud Besse, directeur du CDOS ©CD41/N.Derré

Le pari des jeunes

François Jacob, président du Blois Foot 41
François Jacob, président du Blois Foot 41 ©CD41/C.Chigot

Actuellement 10e de National 2, l’équipe 1re du club Blois Foot (BF) 41 joue le maintien. Mais c’est surtout sur le terrain de la formation des jeunes, son ADN, que le club réussit. « Compte tenu de notre budget (650 000 €), ce serait un exploit de rester en N2, car cette année, six équipes sont reléguées. Mais le groupe de Cédric Hengbart, combatif et solidaire, va tout donner jusqu’au bout », explique François Jacob, emblématique président du BF 41 depuis 1999. Dès sa création, le club aux 550 licenciés (dont 80 % de moins de 18 ans) a misé sur la formation des jeunes, avec lesquels il réalise un travail socio-éducatif de fond. Si l’équipe fanion compte 7 joueurs sur 22 issus de son centre de formation, pas moins de 57 jeunes ont intégré des clubs professionnels, dont l’international Aly Cissokho. Le BF 41 se compose ainsi de 20 salariés et d’une quarantaine de bénévoles encadrant une école de foot et 17 équipes de jeunes garçons et filles, dont 8 évoluent au plus haut niveau régional. Bien structuré, soutenu par 200 sponsors, le club travaille à la mise en place d’un camp d’entraînement à Blois-Vienne. « Nous projetons d’acquérir du foncier près de l’Aggl’eau, que nous aménagerons avec le soutien de mécènes », précise François Jacob, dont l’objectif est d’intégrer le top 100 des clubs français.
Jean-Luc Vezon

bloisfootball41.com

Convivialité et performance

Avec 317 licenciés, l’Athlétique Club de Romorantin (ACR), présidé par Thierry Bondt depuis 1999 (fer de lance de l’athlétisme en Sologne), se porte bien. Plusieurs de ses athlètes brillent au plan national. « Notre objectif est de former des athlètes de haut niveau en gardant l’esprit « famille » et la convivialité propres à l’ACR depuis sa création en 1936 », souligne Thierry Bondt. De l’école d’athlétisme pour les plus jeunes aux compétiteurs espoirs ou seniors, en passant par les sections triathlon ou marche nordique, le club, managé sur le plan sportif par Richard Ferrand, affiche une belle dynamique. Doté d’infrastructures au stade Jules-Ladoumègue, l’ACR compte une vingtaine d’animateurs et d’encadrants qui accompagnent la progression des athlètes. Plusieurs d’entre eux sont internationaux et peuvent prétendre à une sélection pour les JO de Paris : la marcheuses Marion Manaresi (35 km en relais), Alice Mitard (demi-fond) et Baptiste Guyon (3 000 m steeple). Soutenu par le département, la ville de Romorantin-Lanthenay et une quinzaine de partenaires, l’ACR est réputé pour ses événements comme la Salamandre givrée. Le 12 mai, il organisera un meeting de demi-fond sur la piste Roger-Bambuck.
Jean-Luc Vezon

acromorantin.athle.org

Thierry Bondt, président de l'Athlétique Club de Romorantin
Thierry Bondt, président de l’Athlétique Club de Romorantin ©CD41/C.Chigot

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Sandrine Joliveau, éducatrice sportive employée, depuis 2008, par l’association Profession sport et animations 41

 « PSA 41 met les éducateurs à disposition des clubs sur la saison. Nous avons donc un planning annuel auquel peuvent s’ajouter des activités ponctuelles. J’ai l’avantage d’avoir deux diplômes et suivi plusieurs formations : ces différentes casquettes me permettent de travailler dans des domaines très variés :  stretching, gym adultes, Pilates, interventions en milieu scolaire, en maisons de retraite, à l’hôpital… La route est parfois contraignante entre deux activités mais je ne travaille jamais avec le même public. Mon panel de population, de 2 à 98 ans, et la diversité de mes activités rendent mon travail très intéressant ».

Propos recueillis par Julie Bind


Premier tournoi mondial de rugby scolaire

François Roche-Bayard, à Pontlevoy
François Roche-Bayard, à Pontlevoy ©CD41/N.Derré

« L’idée, c’est d’accueillir la jeunesse du monde, de la rassembler autour du rugby, mais pas seulement : l’événement se veut aussi éducatif », résume François Roche-Bayard, à l’initiative de la Rugby Heritage Cup (Coupe de l’héritage). En septembre, la France accueille la Coupe du monde de rugby, mais 2023 est également le bicentenaire de l’invention de ce sport dans une école anglaise. François Roche-Bayard y aurait-il vu un signe ? Il a en tout cas eu l’idée folle d’imaginer ce premier tournoi mondial de rugby scolaire qui réunira 48 écoles de tous les continents — « 24 équipes de filles et 24 équipes de garçons de 13 à 15 ans », du 2 au 7 septembre à Pontlevoy. « Nous venons d’avoir confirmation de la présence du Zimbabwe. Comme l’Argentine sera également là, on peut dire que ce sera une compétition de rugby de A à Z », dit malicieusement François Roche-Bayard, avant d’ajouter : « Pas seulement d’un point de vue alphabétique, car nous accueillerons des pays historiquement forts en rugby comme des écoles qui ont une pratique plus récente. Nous mêlerons des enfants de catégories sociales ou économiques très variées, certains avec un profil anglo-saxon d’écoles huppées et d’autres issus de milieux extrêmement modestes des faubourgs de Lisbonne ou des orphelinats de Calcutta. »

Un événement sportif et éducatif

L’idée originale de la Rugby Heritage Cup est de créer un tournoi à la fois sportif et éducatif. « Aller vers l’autre, le découvrir dans sa différence culturelle, sociale, linguistique… c’est fondamental. » Les jeunes joueurs et joueuses de rugby de 7 écoles de tous les continents sont en train, pour l’occasion, de rédiger un code de conduite, dont François Roche-Bayard sait qu’il tourne beaucoup autour du mot « respect ». Au-delà du sport, ils apprendront aussi lors d’ateliers, à exprimer des idées, des concepts, à respecter la façon dont vivent et s’expriment les autres, à cuisiner, à découvrir la culture française dans une exposition… La création d’une oeuvre artistique collective est également au programme. Si le rugby reste un élément central de la compétition, le vivre-ensemble en occupe également une place de choix. En somme, un très joli projet dont le créateur espère qu’il continuera à exister après, mais… ailleurs. « Mon idée, c’est que l’événement se transmette. J’ai la quasi-certitude que l’édition suivante, en 2027, aura lieu en Australie. On ira les saluer en spectateurs, on sera beaucoup plus détendus… »
Julie Bind

La coupe de l'héritage en chiffres

Inspirez, expirez, admirez !

Balade à cheval en Sologne
Balade à cheval en Sologne ©CD41/C.Chigot

Un Français sur trois s’adonnerait à un sport de nature. Favorisé par une nature riche et omniprésente, le Loir-et-Cher regorge d’atouts soigneusement balisés et sécurisés. Depuis 2000, les départements ont pour compétence le développement maîtrisé des sports de nature. Un plan départemental des espaces, sites et itinéraires (PDESI) relatif aux sports de nature a été mis en place avec des partenaires du mouvement sportif, du tourisme, de la protection de l’environnement, etc. Itinéraires et sites de pratique de sport de pleine nature sont progressivement sélectionnés sur des critères de qualité, sécurité, pérennité et compatibilité avec le respect de l’environnement. Les différents gestionnaires s’engagent à en assurer l’entretien, la surveillance et le bon état de la signalétique. Le département en accompagne l’aménagement et la promotion.

val-de-loire-41.com

Différents partenaires

Le conseil départemental soutient les partenaires qui agissent en faveur des sports de nature, tels que les comités départementaux de randonnée pédestre, de cyclotourisme, de canoë-kayak, mais également l’Observatoire Loire et l’Office national des forêts (ONF).
L’ONF et le département ont mis en place un partenariat après le confinement afin de répondre aux besoins du public de disposer d’équipements de qualité en forêt. Les parcours de randonnée sont entretenus et sécurisés, les déchets ramassés dans toutes les forêts domaniales. Aires d’accueil et carrefours très fréquentés par le public situés sur les itinéraires de randonnées (pédestre, cyclable, équestre et VTT) sont bichonnés : remplacement des tables et des bancs, rénovation d’abris et de panneaux de présentation d’itinéraires, mise en place de panneaux relatifs à la biodiversité… Après l’équipement des forêts de Blois, Russy au sud de Blois, Lamotte-Beuvron et Boulogne, 2023 verra des équipements complémentaires s’installer dans les forêts de Blois, Boulogne, Montrichard et Russy.

observatoire-ens41.

Développer le tourisme équestre

Le département accompagne la conception d’itinéraires équestres permettant de randonner en étapes sur plusieurs jours et de bénéficier d’hébergements adaptés aux chevaux, tels que la route européenne équestre d’Artagnan (récemment classée « itinéraire culturel » par le conseil de l’Europe), les boucles « La vallée de la Cisse à cheval », « Entre bocage et roussard à cheval » et « Sur les traces des Templiers à cheval ». Deux parcours de 50 km, en cours de création sur l’agglomération de Vendôme, desserviront prochainement les vallées du Loir et de la Braye.
Julie Bind

Le PDESI en chiffres

Sur le terrain…

« Le BF m’a fait grandir »

Paul Joly, footballeur professionnel
Paul Joly, footballeur professionnel

Formé au Blois Foot (BF) 41 entre 2009 et 2015 avant de rejoindre le FC Lorient puis l’Amiens SC, le Muidois Paul Joly est joueur professionnel de football. En intégrant l’AJ Auxerre, l’un des clubs mythiques du championnat de France, il a réalisé l’un de ses rêves. Âgé de 22 ans, Paul Joly évolue au poste de latéral droit, où il fait valoir ses qualités athlétiques (1,80 m, 75 kg) et son sens du placement. Professionnel depuis 2020, il compte déjà un but et 10 matchs en Ligue 1. Fin 2022, il a rejoint le Dijon Football Côte-d’Or (qui évolue en Ligue 2), dans le cadre d’un prêt de six mois.
« Nous jouons le maintien et je donne le maximum », assure Paul, sous contrat avec l’AJ Auxerre jusqu’en juin. « Je suis très attaché à mon club formateur, où j’ai des amis comme Paul Venot ou Matthis Rambo. Le club m’a fait grandir. J’espère que le BF 41 va rester en National 2 », assure Paul, qui entend bien jouer au plus haut niveau le plus longtemps possible grâce à une hygiène de vie irréprochable.
Jean-Luc Vezon

Un nouveau souffle

Franco-béninoise, Noélie Yarigo a rejoint l’AJ Blois-Onzain en 2022 après des débuts en France avec le club d’athlétisme Running 41. L’athlète de 37 ans bénéficie d’un nouveau souffle : elle s’entraîne désormais avec le coach roumain Valentin Anghel, basé au Portugal. Installée en Loir-et-Cher depuis 2013, cette spécialiste du 800 m a battu son record en salle en février (1 min 58 s 48), améliorant ainsi son résultat. Il s’agit là d’une des meilleures performances mondiales 2023. Star au Bénin, Noélie Yarigo attend avec impatience les championnats du monde — où elle est déjà qualifiée — prévus à Budapest du 9 au 27 août. Et encore plus les JO de Paris 2024, auxquels elle pourrait participer…
Anne Sarazin

Facebook : YarigoNoelieOfficiel
ajbo.athle.com

Noélie Yarigo, athlète accomplie
Noélie Yarigo, athlète accomplie ©CD41/N.Derré

La belle aventure de la Betclic Élite

Mickaël Hay, coach de l'ADA Blois Basket
Mickaël Hay, coach de l’ADA Blois Basket ©CD41/N.Derré

ada-basket.com

1 – Propriété du département qui l’a racheté, le site est mis à la disposition de l’ADA Blois Basket 41, dans le cadre d’un bail emphytéotique.

Évoluant depuis cette saison parmi les 18 meilleures équipes du championnat de France de basket-ball (Betclic Élite, équivalent de la Ligue 1 en foot), l’ADA Blois Basket 41 vit une saison intense. Au Jeu de Paume, ils sont plus de 2 600 à chaque match à supporter les Verts, parfois pour des victoires retentissantes, comme le 27 septembre contre l’Asvel ou le 4 février face à Boulogne-Levallois. Leur coach, Mickaël Hay, vit pleinement le moment : « C’est une récompense pour le club, la ville et le département de voir les plus belles équipes françaises. » Même si son budget est l’un des plus faibles de Betclic, les joueurs donnent le meilleur, offrant une image positive du club. Bien structuré et géré, l’ADA Blois Basket mise sur la formation des jeunes. « Les espoirs participent aux entraînements des pros. Il y a une continuité », précise le coach. Dans quelques mois, un centre de performance 1, situé avenue de Châteaudun, va renforcer l’organisation du club. Quasiment unique en France, il sera « un lieu de vie en commun pour tous » : joueurs, staff médical et administratif, bénévoles… Il offrira aussi une capacité d’entraînement supplémentaire. « C’est une bonne chose, le club continue à grandir », se félicite Thomas Cornely, meneur et pilier de l’équipe, en concédant prendre du plaisir cette saison, « même si la marche de la Betclic est haute, avec plus d’impact et de densité ». Alors que la fin du championnat se profile, le club entend bien rester au sein de l’élite : « C’est la dernière ligne droite. Tous les matchs sont importants. Nous allons montrer un visage de combattant », assure Mickaël Hay. Épilogue de la saison le 16 mai contre Monaco.
Jean-Luc Vezon

« Le gène du bénévolat »

Retraité, Gilles Villedieu, 66 ans, se définit lui-même comme « bénévole multicarte ». Il a entraîné durant trente ans les pupilles du club de foot de Chitenay-Cellettes. « J’y suis toujours, mais dans la partie entretien du site », précise-t-il. « J’y vais tous les jeudis. »
Cet ancien facteur (à vélo, bien sûr) a également au compteur sept années de bénévolat dans le cyclisme. « Je fais partie de l’organisation de la route d’Éole », la course qui a lieu le dernier dimanche de mars à Fougères-sur-Bièvre et Feings. « Et j’ai été bénévole pendant cinq ans au Tour du Loir-et-Cher. »
Quant à son bénévolat dans le tennis… « J’y suis depuis quarante ans… au moins. » Il participe à l’entretien de la terre battue à l’AAJB Tennis club, notamment dans le cadre du tournoi international qui s’y dispute en juin. Cette année, pour la septième fois, il sera fraîchement rentré de Roland-Garros — où il entretient également le terrain — pour attaquer le tournoi Challenger à Blois. « J’ai participé aussi à l’organisation des championnats de France à la Ligue et je m’occupe de la commission jeunes au sein du comité — je fais partie de l’encadrement. » Il contribue également à l’organisation du tournoi de paratennis de l’AAJB Tennis club. On l’aura compris, Gilles Villedieu est un retraité très, très actif. Le bénévolat sportif, il a ça en lui. « J’ai toujours été bénévole dans le sport. À 18 ans, j’entraînais déjà des jeunes au football au Cercle d’éducation sportive de Tours. C’est mon truc, j’ai le virus. » Son virus est contagieux : « Ma femme l’a également. Elle a entraîné des jeunes en athlétisme à Vineuil et maintenant au tennis aux Montils. » Très contagieux : « Nos enfants, pareil. Mon garçon entraîne au foot à Chitenay — avec le diplôme, bien sûr. » Avant de conclure : « Le bénévolat, c’est un gène familial. »
Julie Bind

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Gilles Villedieu, bénévole tout-terrain ©CD41/N.Derré

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