Solidarité. C’est la première compétence du conseil départemental. À ce titre, la collectivité développe une politique de soutien aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, en menant notamment des actions concrètes pour pallier la perte d’autonomie, à domicile ou en établissement.
Le département met tout en oeuvre pour permettre aux plus fragiles de continuer à vivre chez eux en étant accompagnés ou pour être accueillis dans les meilleures conditions possibles en famille ou en établissement spécialisé.
Dossier réalisé par Julie Bind
Photos : Laurent Alvarez, Cyril Chigot, Nicolas Derré et Théo You.
« Des solutions adaptées à chacun. »
Deux questions à Monique Gibotteau, vice-présidente du conseil départemental chargée de la solidarité, de l’autonomie, du handicap et des aides à domicile.

Loir & Cher info : Quelle est la priorité du département en matière d’accompagnement des personnes âgées ?
Monique Gibotteau : Le schéma départemental de l’autonomie 2021-2025, voté en janvier 2021, définit les actions prioritaires du département à mener à destination des personnes âgées et des personnes en situation de handicap afin de les accompagner au quotidien, du domicile à l’établissement. La prévention est également au coeur de notre ambition. L’objectif de ce schéma est de pouvoir envisager différents parcours de vie pour éviter les ruptures et proposer des solutions adaptées à chacun. Le conseil départemental est sensible à la prise en charge globale du vieillissement.
L. C. I. : Pour les personnes en perte d’autonomie, des solutions existent, comme l’habitat inclusif, développé depuis deux ans en Loir-et-Cher. Pouvez-vous l’évoquer ?
M. G. : L’habitat inclusif est un dispositif intéressant et complémentaire entre le maintien à domicile et l’établissement. Son but ? Permettre aux personnes de « vivre chez elles sans être seules » en choisissant un nouveau domicile adapté à la perte d’autonomie liée à l’âge ou à un handicap, avec le libre choix des services au quotidien. L’habitat inclusif offre un espace partagé et donne la possibilité à chacun d’élaborer un projet de vie sociale. Il est essentiel que cette nouvelle offre se situe près des commerces, des services d’aide et d’accompagnement à domicile… et que le coût soit accessible selon les ressources des personnes.
Le département engagé en faveur de l’autonomie
Quand arrive la dépendance, les personnes âgées ou en situation de handicap souhaitent continuer à vivre chez elles le plus longtemps possible. Garder son chez-soi, ses repères, son confort, bref, son autonomie, c’est important pour le moral. Garant de la solidarité et de l’action sociale, le conseil départemental s’engage en oeuvrant pour le maintien à domicile et le « bien vieillir » des Loir-et-Chériens en leur offrant le meilleur choix de vie.
Pour favoriser cette autonomie, la collectivité propose des solutions en amont, comme des aides pour adapter son logement ou un accompagnement à domicile par des professionnels. Si le maintien à domicile n’est plus possible, d’autres alternatives existent : accueil familial, habitat intermédiaire, accueil en établissement. Dans ces situations, le département se tient également aux côtés des familles.
Un lieu unique : la maison départementale de l’autonomie
La maison départementale de l’autonomie est un lieu unique où personnes âgées en perte d’autonomie et personnes handicapées peuvent obtenir des informations sur les aides qui les concernent et déposer des demandes de prestations financières d’aide à l’autonomie, notamment l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), la PCH (prestation de compensation du handicap), la CMI (carte mobilité inclusion) ou l’ASH (aide sociale à l’hébergement).
Autres missions : sensibiliser le public et les professionnels, renseigner sur les établissements et les services accompagnant et accueillant des personnes âgées ou handicapées.

Vivre autonome 41
Porte d’entrée de la maison départementale de l’autonomie pour toutes les questions de handicap et de dépendance, la plateforme Vivre autonome 41 permet aux personnes en perte d’autonomie et à leurs proches de bénéficier d’un espace gratuit d’information et de conseil (maintien à domicile ou accueil à l’extérieur, droits et aides, loisirs…).

vivre.autonome41@departement41.fr

Six conseillères autonomie
Des conseillères autonomie, agents du conseil départemental, évaluent la perte d’autonomie liée à l’âge ou au handicap, les besoins de compensation appropriés et instruisent les demandes d’allocation.
Elles sont six et se répartissent le territoire départemental (nord, centre et sud). « Nous faisons beaucoup d’écoute pour que les gens expriment leurs difficultés à domicile », relève Nathalie Prevelato, conseillère depuis 2015. « Nous repérons leurs besoins et ceux des aidants pour leur apporter la meilleure orientation, qu’il s’agisse d’aide à domicile, d’accueil de jour ou d’accueil temporaire, par exemple. Nous sommes là aussi pour accompagner ceux qui ont du mal avec la constitution des dossiers papier », précise Nathalie en évoquant la fracture numérique.
Semaine bleue
Chaque année en octobre, la Semaine bleue met en lumière les personnes âgées et valorise le lien entre les générations. La journée d’ouverture de l’édition 2022 s’est tenue à Vendôme le 4 octobre, en présence notamment de Monique Gibotteau (ci-dessous), vice-présidente du conseil départemental. Thème : « Changeons notre regard, brisons les idées reçues ». Plusieurs projets de structures accueillant des personnes âgées ont été récompensés ce même jour. Rendez-vous en octobre prochain.
semaine-bleue.org


La conférence des financeurs
La conférence des financeurs coordonne des actions de prévention de la perte d’autonomie et leur financement. Depuis 2019, elle est également compétente en matière d’habitat inclusif pour les personnes âgées ou en situation de handicap (voir p. 14). En 2021, la conférence a financé 77 actions pour un montant de 694 944 € (à domicile, en Ehpad…), parmi lesquelles des améliorations à l’accès aux équipements et aux aides techniques individuelles, du soutien aux proches aidants, des ateliers ayant pour thèmes la préparation à la retraite, la nutrition, la mémoire, le sommeil, l’activité physique adaptée, la lutte contre l’isolement…
Glossaire
APA : allocation personnalisée d’autonomie
ASH : aide sociale à l’hébergement
CDCA : conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie
CDAPH : commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées
CMI : carte mobilité inclusion
Ehpad : établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
Esat : établissement et service d’aide par le travail
MDPH : maison départementale des personnes handicapées
PCH : prestation de compensation du handicap
USLD : unité de soins de longue durée
Saad : service d’aide et d’accompagnement à domicile
SC2S : service civique solidarité seniors
MAINTIEN À DOMICILE
Rester chez soi
Il existe des solutions pour rester chez soi en sécurité le plus longtemps possible. Les services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) interviennent pour aider les personnes âgées dans leurs actions du quotidien qu’elles n’arrivent plus à faire seules : s’habiller, faire les courses, préparer les repas…
Ils permettent également de maintenir et de développer des activités sociales et des liens avec l’entourage. L’APA et la PCH participent au financement de ces services dont le tarif horaire est fixé pour 2023 à 23 euros.
Pour favoriser le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie, faire adapter son logement (monte-escalier, douche à l’italienne…) est possible.
À NOTER : les Saad sont à la recherche de professionnels pour intervenir à domicile.
L’accueil familial
Alternative à la vie « chez soi », l’accueil familial permet à une personne âgée de plus de 60 ans ou handicapée majeure de vivre au sein du foyer d’un particulier moyennant rémunération. L’accueillant agréé peut héberger jusqu’à trois personnes n’ayant pas de liens familiaux avec lui. C’est une solution intermédiaire entre le maintien à domicile et l’hébergement collectif. « C’est plus souple qu’en établissement, même si chaque famille met en place ses propres règles », confirme Ilona Backelandt, qui accueille deux personnes à son domicile.
Cette solution offre un cadre familial et sécurisant. « Nous passons de bons moments ensemble, comme une famille », assure Ilona. Accueillants et accueillis bénéficient d’un accompagnement par des professionnels du département.
Près de 70 foyers proposent cet accueil en Loir-et-Cher.

Poursuivez votre lecture
« Comme une famille »
Ilona Backelandt est accueillante familiale depuis six ans à Lassay-sur-Croisne. Après avoir travaillé en Ehpad, elle cherchait une autre façon de prendre soin de personnes en perte d’autonomie. Elle a demandé à ses trois enfants s’ils étaient d’accord pour accueillir des personnes âgées ou handicapées à la maison – comme son nom l’indique, il s’agit d’accueil familial, il est donc important que l’ensemble de la famille soit sur la même longueur d’ondes.
Ilona Blackelandt a obtenu deux agréments, puis trois, de la part du conseil départemental. Sa grande maison dispose de trois chambres libres au rez-de-chaussée et d’une salle de bain que les accueillis se partagent – elle-même et ses enfants en utilisent une autre.
Actuellement, elle accueille deux adultes handicapés. « Chaque famille d’accueil met en place ses propres règles, mais c’est plus souple qu’en établissement, confie-t-elle. Ici, on se lève quand on veut, on prend son petit déjeuner en robe de chambre ou on fait sa toilette avant, c’est au choix ». Les personnes qu’Ilona accueille souffrent de troubles de la mémoire. « Je suis là pour les guider dans leur vie, leur dire quand changer de vêtements ou les draps de leur lit, par exemple. Ça se passe très bien ». Vers 11 heures, ils prennent un café et font des jeux, puis Ilona prépare le repas. Elle envisage d’ailleurs de mettre en place un roulement pour que les accueillis fassent la cuisine avec elle de temps à autre. En début d’après-midi, ils font la sieste puis ils prennent un café et font des jeux l’hiver. « On fait des choses agréables, comme une famille. On va au cinéma, au restaurant… ». L’été, ils passent beaucoup de temps à l’extérieur. Marchent, font les brocantes, déjeunent au jardin, bricolent ou jardinent s’ils le souhaitent.
Le soir après le repas, en revanche, c’est chacun dans sa chambre. « Ils ont la télé et pour moi, c’est soirée privée. Il faut garder son intimité de temps en temps, chez moi, c’est le soir. »
Quand ils ont besoin de se déplacer, Ilona les emmène « aux visites médicales, chez l’ophtalmo, on achète des vêtements, la coiffeuse est venue… Je m’occupe de tout. »
Contraignant, l’accueil familial ? « Ça me convient très bien. J’ai beaucoup de liberté, ce n’est pas une garderie, nous vivons ensemble et nous nous faisons confiance. »
À NOTER : le département recherche des accueillants familiaux. Si vous souhaitez devenir accueillant ou être accueilli : 02 54 58 44 07 – accueilfamilial.paph@departement41.fr
HABITAT INTERMÉDIAIRE
Les résidences autonomie

Une résidence autonomie est un établissement médico-social autorisé. Structure à taille humaine, elle comporte des logements individuels et des espaces dédiés à la vie collective. Elle propose un socle de prestations minimales (restauration, blanchisserie, animations, etc.). Vivre dans une résidence autonomie permet de conserver son indépendance dans un environnement sécurisé et d’utiliser des services collectifs pour un loyer modéré. Ce type de logement ouvre droit aux prestations mobilisables à domicile (APA, PCH, etc.).
Ces résidences ne sont pas, en principe, destinées à recevoir des personnes ayant des besoins importants de soins médicaux ou d’assistance. Soins et accompagnement quotidien sont réalisés le plus souvent par des intervenants extérieurs (Saad, infirmiers ou médecins libéraux…).
Le forfait autonomie finance tout ou partie des actions de prévention de la perte d’autonomie mises en oeuvre pour les résidents (maintien des capacités physiques motrices et sensorielles, nutrition, sommeil, entretien de la mémoire…).
Attention, les résidences autonomie ne sont pas des résidences services, qui répondent, quant à elles, à des impératifs commerciaux.
L’habitat inclusif
L’habitat inclusif est destiné aux personnes handicapées ou âgées qui souhaitent un mode d’habitation regroupé. Il ne s’agit pas d’un établissement médico-social, c’est une solution qui permet de vivre de façon conviviale en petit collectif, d’éviter l’isolement, de partager des moments de vie et d’accéder à des activités. La personne qui fait ce choix peut être locataire, colocataire, sous-locataire ou propriétaire, et le logement ouvre droit aux prestations mobilisables à domicile (APA, PCH, etc.). Elle conserve le choix des services qui l’accompagnent au quotidien à domicile. L’aide à la vie partagée est versée par le conseil départemental aux porteurs de projet d’habitat inclusif avec lesquels il a signé une convention. Cette aide finance des projets d’animation de la vie sociale des résidents de l’habitat inclusif et varie entre 5 000 et 10 000 euros.
ACCUEIL EN ÉTABLISSEMENT
Quand le maintien à domicile n’est plus possible, les établissements proposent des accompagnements et des prises en charge adaptés aux besoins des personnes.
Les établissements pour adultes en situation de handicap
Lorsque la personne handicapée de plus de 18 ans ne peut pas (ou plus) être accompagnée à domicile, en habitat partagé, en colocation, en résidence autonomie, etc., y compris par des services spécialisés, un accueil en établissement (médicalisé ou non) est possible.
La personne handicapée peut travailler en Esat et vivre en établissement d’accueil non médicalisé (foyer d’hébergement). Si elle ne peut pas travailler, un accompagnement en établissement d’accueil non médicalisé (foyer occupationnel, foyer de vie…) est proposé. Si elle a besoin d’un accompagnement médicalisé, un accueil en établissement médicalisé est envisagé.
Pour être accueilli dans un établissement pour adulte handicapé, un dossier doit être déposé à la MDPH (voir glossaire en p. 13). Selon le taux d’incapacité constaté, la CDAPH (idem) se prononce sur l’orientation la plus adaptée.
Le département prend en charge la quasi-totalité du prix de journée d’hébergement (entre 94 et 150 euros) au titre de l’aide sociale. Les personnes handicapées peuvent participer en fonction des ressources perçues et des aides mobilisables.

Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)
Les Ehpad et les USLD (voir glossaire en p. 13) accompagnent les personnes vulnérables et préservent leur autonomie par une prise en charge globale comprenant hébergement, restauration, animation et soins. Ils proposent également des prestations pour soulager les aidants (hébergement temporaire, accueil de jour). Ces établissements s’adressent à des personnes âgées et dépendantes de plus de 60 ans qui ont besoin de soins au quotidien et de l’aide d’un tiers pour des raisons physiques ou mentales (maladie d’Alzheimer ou apparentée)… Des personnes de moins de 60 ans peuvent y être accueillies sur dérogation.
En Loir-et-Cher, 47 structures accueillent 4 800 personnes âgées dépendantes. Le coût d’accueil est de 3 350 euros par mois en moyenne, dont 55 % à la charge du résident, 33 % de l’Assurance maladie et 13 % du département (66 % en cas d’aide sociale).

LES AIDES CONCRÈTES
Vos démarches en ligne
services.departement41.fr est la plateforme de téléservice du conseil départemental. S’y trouvent, entre autres, les aides liées à la perte d’autonomie. Vous pouvez y établir vos demandes d’APA ou monter un dossier MDPH, déposer les pièces justificatives en quelques clics et suivre l’avancement de votre dossier en temps réel via des mails de notification envoyés au fur et à mesure de l’étude de votre dossier. Les démarches pour l’usager ont été simplifiées, notamment en ce qui concerne la gestion des pièces à joindre. Toutefois, si vous rencontriez des difficultés, une hotline commune MDPH/APA a été mise en place pour vous accompagner : 02 54 58 44 44.
La Maison bleue 41

À Blois, la Maison bleue 41 est une ancienne maison d’habitation des années 1950 aménagée en logement témoin pour les personnes en perte d’autonomie. Ouverte à tous gratuitement, elle permet de tester des solutions et de découvrir des aménagements et des équipements pour continuer à vivre chez soi lorsqu’on est âgé ou en situation de handicap.
Plus de 200 produits et solutions domotiques innovantes y sont présentés. Ces équipements qui répondent aux besoins d’adaptation de l’habitat permettent de pallier les difficultés liées à la perte d’autonomie, de faciliter le travail des aidants mais aussi de sensibiliser et de conseiller les professionnels concernés (bâtiment, travailleurs sociaux ou personnel soignant). La Maison bleue fête ses dix ans le vendredi 2 juin.
Du lundi au vendredi, de 14 h à 17 h, sur rendez-vous 32, avenue Maunoury – 41000 Blois – 02 45 50 55 25 lamaisonbleue41.fr
La Maison bleue hors les murs
Vous ne pouvez pas vous déplacer ? La Maison bleue vient à vous à travers un film 3D et des casques à réalité virtuelle qui vous permettent de découvrir les équipements présentés sur place. Ce service est proposé aux mairies, Ehpad, Maisons France services…

Les aidants

Seul un aidant peut comprendre un aidant. Ici, on se sent moins isolé.
Ophélie
Un proche aidant vient aider de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, une personne en perte d’autonomie dans l’accomplissement des actes ou des activités de sa vie quotidienne. La perte d’autonomie peut être liée à l’âge, à la maladie ou à un handicap.
En France, entre 8 et 11 millions de personnes soutiennent au quotidien un proche dans cette situation. Ces aidants souffrent généralement d’isolement, d’épuisement et d’un manque de reconnaissance. Des solutions de répit peuvent leur être proposées pour leur permettre de souffler et de faire face aux autres impératifs de leur vie quotidienne. Le congé de proche aidant vient également d’être mis en place.
departement41.fr
Le service civique solidarité seniors (SC2S)

Imaginé par les associations évoluant dans le domaine du grand âge et par les services de l’État, le SC2S a une portée nationale. Son objectif : lutter contre l’isolement des personnes âgées grâce aux volontaires du service civique qui évoluent en binôme. En Loir-et-Cher, une dizaine d’établissements (de Blois à Vendôme en passant par Cour-Cheverny) peuvent accueillir des jeunes qui tisseront des liens avec les seniors.
sc-solidariteseniors.fr
Maude Brych, 21 ans
« Depuis octobre 2022, je suis à l’Ehpad Les Cygnes de Droué, en service civique solidarité seniors, pour huit mois. Avant, j’ai passé mon bac et obtenu une licence en sociologie. Depuis que je suis petite, je veux travailler avec des personnes âgées, c’est un public qui m’a toujours attirée. L’après-midi, on fait des activités : jeux de société, gym douce, promenades extérieures, jardinage… Quand on est seul avec la personne, on discute, on apprend des choses, on rigole, on est là pour échanger. Durant mon service civique (vingt-huit heures par semaine), rémunéré 601 € par mois, je peux suivre des formations (sur le bien vieillir, le deuil, etc.), ça m’aide. Dans dix ans, je me projette toujours auprès de personnes âgées. »

Poursuivez votre lecture
Lorie Bottereau, 21 ans
« Je suis arrivée à l’Ehpad Les Cygnes le 14 novembre 2022, après un CAP de services à la personne. J’ai hésité entre un travail auprès de jeunes enfants ou de personnes âgées, et j’hésite encore. Après mon service civique solidarité seniors, je suivrai peut-être une formation Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Mais c’est une belle expérience. Depuis toute petite, j’aime le contact avec les enfants et les personnes âgées. »