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Un été olympique

Le conseil départemental de Loir-et-Cher a choisi de faire partie des collectivités étapes en accueillant la flamme olympique sur son territoire. En effet, le sport véhicule des valeurs chères à notre département, entre autres le sens de l’effort, le dépassement de soi, l’humilité, etc. Celles de l’olympisme – l’amitié, le respect et l’excellence – lui importent tout autant.
La flamme olympique, symbole de l’amitié et du respect entre les peuples, traverse le département le lundi 8 juillet. Loir & Cher info met en lumière les communes associées au passage de la flamme olympique en ce jour d’exception et les nombreuses animations organisées pour l’occasion. Focus sur un événement historique, en Loir-et-Cher comme ailleurs dans l’Hexagone.

Maryse Persillard, conseillère départementale, Philippe Gouet, président du conseil départemental, et Tania André, vice-présidente, devant le lieu éphémère Le Rendez-vous des Jeux, à Blois.
Maryse Persillard, conseillère départementale, Philippe Gouet, président du conseil départemental, et Tania André, vice-présidente, devant le lieu éphémère Le Rendez-vous des Jeux, à Blois. ©CD41/N. DERRÉ

« C’est un honneur pour le Loir-et-Cher d’accueillir cette flamme olympique, porteuse de si beaux symboles. »

Philippe Gouet, président du conseil départemental

« Le passage de la flamme est un événement historique pour notre département. Nous sommes mobilisés pour que cette fête populaire soit réussie. »

Tania André, vice-présidente du conseil départemental chargée de la vie associative, de la culture et des sports

« Comme de nombreux Loir-et-Chériens, je me réjouis de vivre ce moment incroyable et unique qui associe les belles valeurs du sport, auxquelles je suis très attachée. »

Maryse Persillard, conseillère départementale déléguée aux sports

Dossier réalisé par Gwladys Barais, Julie Bind, Olivier Durand, Alice Enaudeau, Anne Sarazin et Jean-Luc Vezon
Photos : Laurent Alvarez, Cyril Ananiguian, Cyril Chigot et Nicolas Derré

LEUR RÊVE : LES JEUX

Le 12 juin, jour d’impression de votre magazine, beaucoup d’incertitudes demeurent. À ce jour, plusieurs sportifs en lien avec notre département pourraient être qualifiés, mais il est encore trop tôt pour en avoir la confirmation. Nous vous invitons à suivre les annonces des sportifs sélectionnés sur les réseaux sociaux du conseil départemental.

Benjamin Pillerault, athlète handisport muidois.
Benjamin Pillerault ©CD41/N. DERRÉ

Benjamin Pillerault

Une belle récompense
L’athlète handisport muidois, membre de la Team 41, est en passe de réaliser son rêve d’accéder aux Jeux paralympiques en para-volley. Attaquant-réceptionneur, Benjamin a de bonnes chances d’y participer, puisqu’il est d’ores et déjà présélectionné en équipe de France. « L’équipe ne part pas favorite parmi les huit qualifiées, mais tout est possible avec le soutien du public », assure le joueur des Neptunes de Nantes. L’ancien éducateur sportif est doté de grandes qualités physiques (champion du monde de para-rafting, il excelle aussi en kayak). Il donne rendez-vous au public le jeudi 29 août à l’Arena Paris Nord (Villepinte) pour le premier match de l’équipe de France.

Noélie Yarigo, athlète franco-béninoise.
Noélie Yarigo ©CD41/N. DERRÉ

Noélie Yarigo

Objectif : la finale
L’athlète franco-béninoise, licenciée à l’AJ Blois-Onzain Athlétisme, va participer à ses 3es JO. Après Rio en 2016 et Tokyo en 2020, « la guéparde de la Pendjari » tentera d’atteindre pour la première fois la finale du 800 mètres. Un objectif à sa portée, compte tenu de ses dernières performances, avec notamment une médaille de bronze au championnat du monde de Glasgow en mars dernier (1 min 58 s 8). « C’est très ouvert, j’ai mes chances. Je vais tout donner pour mon pays, le Bénin », explique la championne de 38 ans, qui a aussi réalisé d’excellents chronos lors de la Diamond League. Rendez-vous le vendredi 2 août à 18 h 45 pour les séries du 800 m.

Luc Château, cavalier et éleveur émérite.
Luc Château ©CD41/N. DERRÉ

Luc Château

Cavalier et éleveur émérite
Cavalier de haut niveau en concours complet d’équitation (CCE), membre de l’équipe de France, Luc Château ne participera finalement pas aux JO. Vainqueur de deux manches de la Coupe des nations avec le cheval Propriano de l’Ébat, 11e du championnat d’Europe, il possède une solide expérience dans cette discipline qui associe dressage, cross et saut d’obstacles. À la tête du Haras des châteaux à Cour-Cheverny, avec sa compagne Caroline Queval, Luc Château a créé un poney-club dynamique de 100 licenciés.

Timothé Vergiat, joueur de l'ADA Blois Basket 41.
Timothé Vergiat ©CD41/N. DERRÉ

Timothé Vergiat

Roi du basket 3 x 3
À 26 ans, le joueur de l’ADA Blois Basket 41 pratique aussi le basket à trois, nommé 3 x 3. Membre de l’équipe de France, il devrait participer aux JO de Paris dans cette jeune discipline. Quatrièmes de la coupe d’Europe en septembre dernier, les Bleus ont validé leur billet en mai, à l’issue du tournoi de qualification olympique (TQO) de Debrecen (Hongrie). « Le 3 x 3 apporte de l’autonomie et force à être agressif. C’est intense, car le match dure seulement dix minutes », explique le joueur, artisan de la qualification. En 2021, Timothé Vergiat a rejoint l’ADA comme meneur arrière et participé à l’aventure de la Betclic Élite.

Agathe Girard

L’as de la détente
Agathe Girard, 23 ans, licenciée à l’ADA Tir sportif Blois, pratique cette discipline depuis l’âge de 7 ans. Championne de France sur 300 m et médaillée de bronze aux championnats du monde de Bakou (Azerbaïdjan) en 2023, Agathe est pensionnaire du Pôle France de l’Insep1 à Vincennes et étudiante en licence sciences de la vie et de la terre à la Sorbonne. Finalement, pas qualifiée pour les JO de Paris 2024, la jeune femme a un nouvel objectif : les JO de 2028. La jeune carabinière travaille d’arrache-pied pour arriver au meilleur niveau dans l’une des deux disciplines olympiques (10 et 50 m).

  1. Institut national du sport, de l’expertise et de la performance.
Agathe Girard, l'as de la détente.
Agathe Girard ©CD41/N. DERRÉ
Sylvain Noël, pongiste outsider
Sylvain Noël ©DR

Sylvain Noël

Pongiste outsider
Fin mai, après une victoire au tournoi de qualification en Thaïlande, Sylvain Noël apprend qu’il est sélectionné aux Jeux paralympiques de Paris. « C’est une immense joie, et une grande fierté, car je suis allé les chercher à la table, cette qualification et cette sélection ! » Paraplégique, il joue au tennis de table depuis toujours — il a commencé à 7/8 ans avec son père dans un club de Nouan-le-Fuzelier. Objectif des Jeux ? « Forcément, j’aimerais briller, rendre ces Jeux inoubliables ; le niveau va être colossal. Je ne serai pas dans les têtes de série du tableau, mais je peux créer la surprise si je continue sur ma lancée. » Rendez-vous les 1er et 2 septembre.

Textes : Jean-Luc Vezon


ILS ONT FAIT LES JEUX

Ils/elles ont vécu les Jeux olympiques ou les Jeux paralympiques en tant qu’athlètes.
Retour sur cette expérience unique dans la vie d’un sportif de haut niveau.

Émilie Menuet, la marche en avant.
Émilie Menuet ©CD41/N. DERRÉ

Émilie Menuet

La marche en avant
En 2016, lorsque Émilie Menuet apprend qu’elle ira aux Jeux de Rio pour le 20 km en marche athlétique, son chrono la place « au 35e temps » de sa discipline. Pas question pourtant de faire de la figuration. Les Jeux, « c’est tous les quatre ans, c’est spécial ». Sans accoutumance à la chaleur humide du Brésil, mais « en passant des caps », la marcheuse entend « battre [son] record personnel ». Objectif atteint le 19 août en 1 h 32 min et 4 s : elle s’offre la 13e place, dans le sillage de la médaillée d’or, qui a marché en 1 h 28 min et 35 s.

Raphaël Beaugillet

Rêver encore
Engagé dans l’épreuve du kilomètre aux Jeux paralympiques de Tokyo 2021, Raphaël Beaugillet, cycliste malvoyant, vise le podium. Alors, ce 28 août, quand François Pervis le pilote et Raphaël le « stoker » (copilote, NDLR) s’élancent « unis et coordonnés », le duo « ne pédale pas à l’économie ». Quatre tours en 1’00”472 pour rafler le bronze, « à 82 centièmes devant les Allemands ». Un exploit, voire une revanche, car vers 20 ans, quand Raphaël plonge « dans le brouillard », le vélo l’aide à forger de nouveaux rêves. Absent des JO de Paris, il reporte ses envies de dépassement aux championnats du monde cet automne.

Raphaël Beaugillet, cycliste paralympique.
Raphaël Beaugillet ©DR
Éric Renaud, ancien athlète olympique.
Éric Renaud ©CD41/N. DERRÉ

Éric Renaud

« Faire un podium »
Le céiste1 Éric Renaud, un des meilleurs mondiaux, avait « depuis longtemps » les JO en ligne de mire. Pour préparer Los Angeles 1984, ce sera un an d’entraînement quotidien « pour faire un podium ». Alors qu’en finale du 500 m canoë biplace le podium s’envole d’une fraction de seconde, la paire Renaud-Hoyer se remobilise le lendemain pour la finale du 1 000 m afin de « partir vite, décourager les adversaires. Nous tenions la cadence » ; en moins de quatre minutes, le bronze est là : « Objectif réalisé ! »

  1. Qui pratique le canoë.

Marie-Amélie Le Fur

Présidente du comité paralympique et sportif français
Quatre olympiades, neuf médailles1, le palmarès remarquable de Marie-Amélie Le Fur témoigne, malgré les vicissitudes, de son désir « de continuer de faire de [ses] rêves une réalité ». Il a fallu du temps pour « comprendre mon handicap, le ressentir, y consentir ». Du temps « pour libérer une dynamique vertueuse et l’énergie nécessaire ». Au fil des compétitions, ses « envies évoluent ». Pour questionner la part de jeu et d’enjeu, « je veux que mes titres soient un moyen de porter un nouveau regard sur le handicap ».

  1. Tokyo 2020, Rio 2016, Londres 2012, Pékin 2008 (trois médailles d’or, quatre d’argent, deux de bronze).
Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité paralympique et sportif français.
Marie-Amélie Le Fur. ©T. NGUYEN

Bruno Cherrier

Sprinteur précoce
En 1972, Bruno Cherrier a 18 ans, il passe le bac au lycée Sainte-Marie de Blois lorsqu’il est sélectionné pour les JO de Munich : des Jeux auxquels il ne pense « que tardivement ». Engagé dans le 200 m et le relais 4 x 100 m, il a « peu d’espoir de médaille ». La finale du 200 m « se gagne en 20 s, mon meilleur chrono fut 20 s 62, lors des quarts de finale ». Ce record de France junior de la spécialité tient toujours ! Et c’est le relais 4 x 100 m qui lui vaudra la médaille d’or, en 1974, aux championnats d’Europe de Rome.

Propos recueillis par Olivier Durand


LE CDOS, UN PARTENAIRE TRÈS ACTIF

Arnaud Besse, directeur du comité départemental olympique et sportif.
Arnaud Besse ©CD41/N. DERRÉ

La vocation du CDOS 41 (comité départemental olympique et sportif), association loi de 1901, est « de représenter, défendre et fédérer le mouvement sportif départemental », explique Arnaud Besse, son directeur. C’est une ressource qui accompagne les associations sportives sur des thèmes aussi variés que la communication, la comptabilité ou des aspects juridiques. En Loir-et-Cher, « 800 clubs, qui fédèrent 70 000 licenciés dans 36 disciplines, y compris la pétanque, sont concernés ». La défense, la promotion du sport, de ses valeurs éducatives et des valeurs de l’olympisme sont une autre responsabilité du CDOS. L’association est le relais départemental du CNOSF (Comité national olympique sportif français) en tant que partenaire actif d’événements pour lutter contre la violence, le dopage et promouvoir l’éthique et le fair-play dans le sport. Le programme « classes olympiques » s’articule autour de l’éducation, de la culture et de la pratique sportive.

Il intègre « des éléments d’histoire des Jeux et de sensibilisation aux valeurs du sport et plus spécifiquement de l’olympisme et de la symbolique des anneaux : respect, amitié, excellence » en classe. Dix-sept classes, en majorité de 6e, issues des collèges publics et privés, y participent cette année.

Les Collégiades 41
L’activité sportive se déploie lors de deux journées « olympiques et paralympiques », les Collégiades 41. Les classes participantes, après une cérémonie d’ouverture, se retrouvent réunies autour d’un défi sportif. Ces journées sont l’occasion « d’apporter aux élèves une culture olympique, de favoriser la pratique sportive. C’est aussi un outil pédagogique qui s’appuie sur des valeurs telles que le goût de l’effort, la persévérance et l’acceptation de l’échec, la volonté de progresser, mais aussi le respect des autres et de soi. » Les vainqueurs « assisteront à un match de l’équipe de France de volley aux Jeux paralympiques ».
Tout l’été, le CDOS célèbre les Jeux avec le village des jeux sportifs dans huit communes du département. C’est l’occasion de découvrir une dizaine de sports et de s’initier à leurs vertus. À noter : le baron Pierre de Coubertin (créateur des Jeux olympiques modernes) sera de la fête, ou plutôt son avatar… « Il en profitera pour faire son mea culpa et reconnaître que les femmes et les personnes en situation de handicap ont bien toute leur place aux olympiades », ajoute Arnaud Besse.

O. D.

Ambiance festive à Mer pour les Collégiades 41 en 2023.
Ambiance festive à Mer pour les Collégiades 41 en 2023. ©CD41/N. DERRÉ

UNE FIERTÉ : PORTER LA FLAMME

De nombreuses personnes ont été sollicitées pour porter la flamme en France. En Loir-et-Cher, une centaine vont vivre un moment historique. Le conseil départemental a choisi, pour sa part, dix porteurs tous passionnés et fiers de leur rôle.

LES PORTEURS DU RELAIS OLYMPIQUE

Frédéric Colin, porteur du relais olympique.
Frédéric Colin ©CD41/N. DERRÉ

Frédéric Colin

53 ans, non voyant, standardiste au conseil départemental
« Malgré mon handicap, j’ai toujours fait du sport. Je ferai briller les Jeux. »

Nathalie Pradel, porteuse du relais olympique.
Nathalie Pradel ©CD41/N. DERRÉ

Nathalie Pradel

26 ans, pompier militaire sur la base aérienne 273 de Romorantin-Pruniers
« Je suis fière en tant que femme pompier volontaire de représenter mes collègues féminines et les valeurs de mon métier. »

Antoine Jaffré, porteur du relais olympique.
Antoine Jaffré ©CD41/N. DERRÉ

Antoine Jaffré

23 ans, agriculteur et sapeur-pompier volontaire
« Je représente une génération ambitieuse qui se donne les moyens de réussir par le travail et l’abnégation. »

Dominique Darchis, porteuse du relais olympique.
Dominique Darchis ©CD41/N. DERRÉ

Dominique Darchis

59 ans, bénévole dans le domaine sportif
« Je soutiens les valeurs du sport et de l’olympisme, en toute humilité. »

Robert Guettier, porteur du relais olympique
Robert Guettier, porteur du relais olympique ©CD41/N. DERRÉ

Robert Guettier

83 ans, président de l’Union sportive vendômoise Boxe
« J’ai toujours pratiqué beaucoup de sport, attiré par les performances des grands champions. »

Clémence Chéreau, porteur du relais olympique.
Clémence Chéreau ©DR

Clémence Chéreau

19 ans, championne du monde junior de vélo sur piste
« Mon rêve est de performer, un jour, aux JO à mon tour. »

LES PORTEURS DU RELAIS PARALYMPIQUE

Adrien Laroche, porteur du relais paralympique.
Adrien Laroche ©CD41/N. DERRÉ

Adrien Laroche

29 ans, cavalier non voyant
« J’adore le sport, que je pratique et que je suis. »

Estelle Germonprez, porteuse du relais paralympique.
Estelle Germonprez ©CD41/N. DERRÉ

Estelle Germonprez

42 ans, fonctionnaire, spécialiste du tir
« En tant qu’ancienne sportive de haut niveau et bénévole assidue, porter la flamme est un honneur. »

LES PORTEURS REMPLAÇANTS

Katy Auriau-Blateau, porteuse remplaçante de la flamme olympique.
Katy Auriau-Blateau ©CD41/N. DERRÉ

Katy Auriau-Blateau

50 ans, coiffeuse, marathonienne
(remplaçante pour la flamme olympique)
« J’aimerais faire connaître au monde entier les bienfaits du sport. »

Roland Jouvet, porteur remplaçant des flammes olympique et paralympique.
Roland Jouvet ©CD41/N. DERRÉ

Roland Louvet

59 ans, ancien porteur de la flamme à Montréal en 1976, bénévole associatif
(remplaçant pour les flammes olympique et paralympique) :
« Porter la flamme en Loir-et-Cher est une fierté que je vais partager avec des milliers d’autres bénévoles. »


LA FLAMME OLYMPIQUE EN LOIR-ET-CHER

Lundi 8 juillet, sept communes vont vivre, et nous faire vivre, un événement de portée historique : le passage de la flamme olympique sur leurs terres. Fréteval, Vendôme, Chaumont-sur-Loire, Thésée, Romorantin-Lanthenay, Chambord puis Blois pour le bouquet final, s’organisent pour célébrer cet événement unique.

Horaires de départ de la flamme
dans les communes traversées :
Fréteval : 8 h 40
Vendôme : 10 h 13
Chaumont-sur-Loire : 11 h 33
Thésée : 14 h 37
Romorantin-Lanthenay : 15 h 03
Chambord : 17 h 02
Blois : 17 h 59

Départ de la flamme : 17 h 30
Allumage du chaudron : 19 h

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FRÉTEVAL

Pascal Trassard, maire de Fréteval.

LE MOT DU MAIRE

« Accueillir la flamme olympique donne un sentiment de fierté, on ne reverra pas cet événement de sitôt. C’est une chance pour un village ; avant, le passage de la flamme était réservé aux villes. On peut être vu par le monde entier à travers des reportages télévisés ! On va essayer de rendre ce moment festif en mettant en avant les valeurs du sport avec nos olympiades, qui réunissent les 23 communes de notre communauté de communes du Perche et du Haut Vendômois. Je remercie, entre autres, les enseignants du collège de Morée, qui sont très impliqués dans cet événement historique. »

Pascal Trassard

©CD41/L. ALVAREZ

Claire Coraboeuf, Céline Houitte et Nicolas Boucard, professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) au collège de Morée.
Claire Coraboeuf, Céline Houitte et Nicolas Boucard, professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) au collège de Morée. ©CD41/L. ALVAREZ

« Nous sommes très investis pour le relais de la flamme, car, depuis trois ans, nous sensibilisons nos élèves au monde du handicap et à l’univers des Jeux paralympiques. Cela s’est traduit par des initiations aux courses à l’aveugle et au basket en fauteuil, des rencontres avec des sportifs et des associations locales en lien avec le handicap. Notre objectif est d’emmener 85 élèves aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Grâce au dispositif « Notre école, faisons-la ensemble » et à nos partenaires privés, nous avons réussi à financer notre voyage, du 4 au 9 septembre. Un grand merci à Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français, marraine du projet, pour son soutien et à tous les personnels mobilisés au sein du collège. »

Claire Coraboeuf, Céline Houitte et Nicolas Boucard

Le groupe Kerosen en concert, le 7 juillet.
Le groupe Kerosen en concert, le 7 juillet.

CÔTÉ ANIMATIONS

Le village de Fréteval fait la fête dès le dimanche 7 juillet, avec la 52e édition de la célèbre course de côte. Le soir, pour créer un lien entre cette manifestation automobile et l’arrivée de la flamme olympique du lendemain matin, un pique-nique festif est organisé à la Fonderie. Le groupe régional Kerosen fera danser le public au son des reprises de Sting, U2 ou encore The Police.

Le jour J, la commune multiplie les animations :
8 h 40, tableau chorégraphique rapide (dit « popping ») des élèves de la classe paralympique du collège de Morée.
De 9 h 16 à 10 h 15, formation et défilé des JOJO1.
Les 23 communes de la communauté de communes présentent chacune une équipe. Des personnes de tous les âges vont participer à ces olympiades festives et joyeuses des JOJO ! Une 24e équipe, avec des habitants extérieurs, devrait s’ajouter.
De 10 h 15 à 12 h 30, mini-olympiades pour enfants et JOJO (type intervillages) et animations autour de la course de côte de la veille.
12 h 30, remise de médailles pour les élèves (primaire et collège) ayant participé aux concours de fabrication d’une flamme à partir de matériaux recyclés, du plus beau dessin, etc.
Remise des médailles des mini-olympiades et des olympiades.
13 h, chorégraphies,dont celle de la danse officielle des JO de Paris 2024.
15 h 30, inauguration de la fresque murale réalisée par l’artiste HPO sur un mur de la cantine scolaire.
D’autres événements suivront : jeux de société sur le sport, jeudi 11 juillet au centre de loisirs de Morée, vendredi 12 juillet à la médiathèque, etc.

1. En référence aux JO et au mot familier « barjot ».


VENDÔME

Laurent Brillard, maire de Vendôme.
Laurent Brillard, maire de Vendôme. ©CD41/L. ALVAREZ

LE MOT DU MAIRE

« Le lundi 8 juillet, un moment historique illuminera nos rues : le passage du relais de la flamme olympique. C’est avec une immense gratitude envers le conseil départemental de Loir-et-Cher et le comité d’organisation de Paris 2024 que nous accueillons cet événement exceptionnel. Vendôme vibrera, tout au long de cette matinée, au rythme de ses porteurs de flamme incarnant l’esprit Coubertin. À tous les passionnés de sport, licenciés, clubs, éducateurs, bénévoles : cette fête est la vôtre. J’invite également le public à se joindre nombreux à cette manifestation unique, symbole de notre engagement commun envers le sport et les valeurs olympiques. »

Laurent Brillard

Théo Raphanel, référent vie associative et manifestations sportives à la mairie.
Théo Raphanel, référent vie associative et manifestations sportives à la mairie. ©CD41/L. ALVAREZ

« Concernant le passage de la flamme olympique à Vendôme, je ressens une certaine fierté ; un tel événement, c’est réjouissant ! Ce n’était pas arrivé depuis un siècle. Je suis vendômois d’origine, donc cela me touche. Bien sûr, cela représente beaucoup de travail transversal — entre les services de la mairie, de l’État, du département… — et cela implique des contraintes matérielles et humaines. C’est une belle occasion de travailler avec les associations sportives locales. À titre personnel, je regarde les JO à la télévision depuis que je suis tout petit. J’ai hâte de suivre ceux de Paris 2024. »

Théo Raphanel

Animation rugby au complexe des Grands-Prés.
Animation rugby au complexe des Grands-Prés. ©CD41/N. DERRÉ

CÔTÉ ANIMATIONS

Le public est invité à voir passer la flamme olympique tout au long de son parcours. La mairie de Vendôme a contacté les 25 associations sportives de la ville à travers l’Union sportive vendômoise (USVA). Plusieurs d’entre elles ont accepté de transmettre leur amour du sport aux enfants de 6 à 13 ans (et au public). Ça commence avec l’USV Handball, présente dès le matin sur le parvis Rochambeau avec des structures gonflables. Les autres animations – 15 ateliers avec une vingtaine d’enfants chacun – seront organisées de 13 h 30 à 16 h 30 (sur inscription préalable). Chaque groupe pourra pratiquer trois sports différents durant ces mini-olympiades.

Parc Ronsard
Le biathlon sera à l’honneur avec deux associations présentes : l’USV Triathlon et l’USV Tir. Même si le biathlon reste une épreuve des JO d’hiver (ski de fond et tir), ce sport sera revu pour l’occasion dans une version plus estivale.
Marché couvert
L’USV Volley investit le marché couvert pour des initiations à ce sport collectif et dynamique.
Cour du cloître
La Joyeuse Pétanque vendômoise va initier petits et grands à ce sport de précision venu du Sud, dans un décor de rêve, tout près de l’abbaye de la Trinité.
Complexe des Grands-Prés
Pour tous ceux que la gym fait rêver, rendez-vous avec l’USV Gym ! À l’extérieur, l’USV Foot, l’USV Tennis et l’USV Rugby promettent du grand spectacle avec initiations et démonstrations pour les enfants et les plus grands.
Aile Saint-Jacques
Pour celles et ceux qui veulent marquer des paniers, rendez-vous devant l’aile Saint-Jacques avec l’AL Saint-Ouen Basket.
Place Saint-Martin
Pour les fans d’arts martiaux, l’USV Judo propose des démonstrations et initiations pour tous au coeur de la cité.
Le Minotaure
On enfile ses gants pour en découdre sur le parvis du Minotaure, avec l’USV Boxe.
De 16 h à 16 h 30, clap de fin sur le parvis Rochambeau avec les mini-champions (6-13 ans) et le public présent pour clore cette journée historique.


CHAUMONT-SUR-LOIRE

Baptiste Marseault, maire de Chaumont-sur-Loire.
Baptiste Marseault, maire de Chaumont-sur-Loire. ©CD41/L. ALVAREZ

LE MOT DU MAIRE

« L’accueil de la flamme olympique est un privilège et un grand honneur. Nous invitons depuis plusieurs mois les habitants, notamment les plus jeunes, à contribuer à « l’héritage des Jeux », ce qu’on en fera et ce qu’on en retiendra dans plusieurs décennies. Nous avons convié, pour cette occasion exceptionnelle, les associations des villages alentour pour que la fête soit encore plus belle en fédérant le plus grand nombre. Au-delà de notre village, c’est la vallée de la Loire qui sera mise en avant, avec ses châteaux et le fleuve majestueux. Le parcours illustre parfaitement la volonté de la commune et du domaine régional d’oeuvrer ensemble, terme récemment ajouté à la fameuse devise des Jeux ! »

Baptiste Marseault

Chantal Colleu-Dumond, directrice du domaine de Chaumont-sur-Loire.
Chantal Colleu-Dumond, directrice du domaine de Chaumont-sur-Loire. ©CD41/L. ALVAREZ

« En tant qu’helléniste1 passionnée, je suis très heureuse du passage de la flamme olympique le 8 juillet prochain. Dans un monde qui va mal, ce symbole de paix, de concorde et d’harmonie a sa place dans un lieu comme le domaine de Chaumont-sur-Loire, qui a pour ambition de faire vivre patrimoine, art contemporain et jardins. C’est aussi une source de visibilité pour le centre d’arts et de nature, qui a accueilli 538 000 visites en 2023. Le passage de la flamme devrait avoir des retombées positives pour le domaine, où est déjà présente une oeuvre du designer international Mathieu Lehanneur, choisi par le comité olympique pour concevoir la torche et la vasque olympiques. »

Chantal Colleu-Dumond

1. Spécialiste de la langue, de la littérature et de la civilisation grecques.

CÔTÉ ANIMATIONS

La cité de Chaumont-sur-Loire offre à la flamme olympique son bel écrin. En ce premier jour des vacances scolaires, l’héritage des jeux olympiques est tout trouvé : accueillir au mieux les petits et grands enfants, d’ici et d’ailleurs, pour que cette journée du 8 juillet reste à jamais gravée dans leur mémoire. Il est conseillé de ne pas venir trop tard afin de profiter pleinement du passage de la flamme. N’hésitez pas à vous habiller aux couleurs des anneaux olympiques !

Grâce à la présence de diverses associations du territoire, un forum associatif va faire la part belle au sport, à la culture et au handicap (sous l’égide du comité départemental de sport adapté). Celui-ci se tiendra de 9 h 30 à 16 h 30 près de l’école et du stade avec buvette et petite restauration. Roland Louvet, qui a porté la flamme aux JO de Montréal en 1976, viendra présenter sa collection d’objets olympiques.

L’après-midi, une petite randonnée à vélo est organisée avec le club cyclotouriste chaumontais et une randonnée pédestre est aussi prévue avec Randonnées vallée de Loire sud.
Pour clôturer cette journée historique, un spectacle à couper le souffle aura lieu à 21 h 30 au gymnase de Veuzain-sur-Loire, dans le cadre de Festillésime 41. Il faudra juste traverser la Loire pour assister à Air de Jeux, de la compagnie Pérégrin’, où acrobatie aérienne, danse, breakdance, jonglage et chant feront vivre à nouveau la flamme olympique.
À noter : cette journée du 8 juillet est placée sous le signe de la fête pour tous ; elle annonce un été plein de réjouissances à Chaumont-sur-Loire et au domaine régional (marchés nocturnes les 19 juillet et 16 août, cinéma en plein air le 22 juillet, soirée musicale le 10 août dans le cadre des Estivales 41, brocante le 15 août, etc.).


THÉSÉE

Daniel Charluteau, maire de Thésée.
Daniel Charluteau, maire de Thésée. ©CD/C. ANANIGUIAN

LE MOT DU MAIRE

« Le passage de la flamme olympique à Thésée est une grande fierté et l’occasion de faire connaître Tasciaca, notre site gallo-romain, à toute la France, voire au monde entier. Pour célébrer l’événement en grand, nous préparons deux jours de festivités, le jour du passage de la flamme et le lendemain, avec les communes de la communauté de communes Val de Cher Controis. Je trouvais normal de les associer à cet événement hors du commun. C’est aussi un vrai challenge pour une petite mairie comme la nôtre. Le plus stressant reste le passage de la flamme, quarante-cinq minutes qui demandent une logistique très importante. À titre d’exemple, pour sécuriser le convoi, nous avons besoin de 800 barrières de protection, alors que nous n’en avons que 30 à Thésée. »

Daniel Charluteau

Malina Robert, chargée du projet Tasciaca au conseil départemental.
Malina Robert, chargée du projet Tasciaca au conseil départemental. ©CD41/C. ANANIGUIAN

Le passage de la flamme est un événement unique. Je suis très fière d’y être associée, car il aura lieu sur un site qui représente beaucoup pour moi. J’ai été recrutée par le conseil départemental en 2022 pour prendre la responsabilité du site archéologique départemental et du musée municipal, et piloter le projet de construction d’un centre culturel et muséal proche du site des Mazelles. Le passage de la flamme va donner une visibilité au site et sera l’occasion d’organiser plusieurs jours d’animations culturelles et historiques. »

Malina Robert

Sports antiques par la compagnie Acta.
Sports antiques par la compagnie Acta.

CÔTÉ ANIMATIONS

Samedi 6 juillet : Bourré-Montrichard
Un acteur d’Acta, compagnie de reconstitution historique, assure la promotion du passage de la flamme à Thésée.
14 h 30 : départ de la course « Entre terre et eau », en tenue grecque, de l’écluse de Vallagon à Bourré, avec les clubs d’athlétisme et de canoë.
15 h : arrivée au marché médiéval sur la plage de Montrichard. Confrontation amicale entre Antiquité et Moyen Âge : démonstrations de combats médiévaux et de sports antiques.
16 h : départ de la course du centre-ville de Montrichard.
16 h 30 : arrivée sur la place du Général-de-Gaulle et rencontre avec les associations sportives de la commune. Démonstrations et initiations de sports antiques.
18 h 30 : projection du film Il va y avoir du sport au cinéma Le Régent.

Lundi 8 juillet : Thésée
15 h 15 : ouverture du site des Mazelles et du village artisanal.
15 h 30 et 18 h : spectacle Les Athlètes des JO antiques.
16 h 30 : concert des Zauto Stompers.
19 h 30 : concert de la Banda de Saint-Georges.
21 h : fermeture du village artisanal et du site.
Tombée de la nuit : spectacle de torches enflammées Forged in Fire.

Mardi 9 juillet : Thésée
Les mairies de la communauté de communes sont associées aux animations et la flamme de Thésée refait le parcours de sa « grande soeur ».
10 h : ouverture du site des Mazelles et du village artisanal.
11 h, 14 h et 17 h 30 : spectacle Les Athlètes des JO antiques.
15 h à 16 h 45 : passage de la flamme théséenne.
19 h 30 : concert des Zauto Stompers, des Wat Ze Folk et de Cocktail Maison.
21 h : fermeture du village artisanal et du site.
Tombée de la nuit : spectacle pyrotechnique.
Sur place les 8 et 9 juillet : buvettes et food-trucks, stands et ateliers d’initiation aux sports antiques avec la compagnie Acta.


ROMORANTIN-LANTHENAY

Jeanny Lorgeoux, maire de Romorantin-Lanthenay.
Jeanny Lorgeoux, maire de Romorantin-Lanthenay. ©CD41/C. ANANIGUIAN

LE MOT DU MAIRE

« C’est un immense honneur et une grande fierté pour notre ville d’accueillir la flamme olympique. Riche d’un tissu associatif dynamique et varié, Romorantin-Lanthenay est engagée de longue date au service de la pratique sportive. Les nombreux équipements mis à la disposition du public attestent de cette ambition municipale. Le 8 juillet – symbole, d’une part, de continuité entre l’héritage antique et notre époque contemporaine et, d’autre part, d’inscription de notre ville dans le périple national –, la flamme viendra illuminer notre territoire. Réunis autour du sport, professionnels et bénévoles contribueront à faire de cette journée une réussite populaire. Qu’ils en soient remerciés ! »

Jeanny Lorgeoux

Ludovic Lidon, directeur du service des sports.
Ludovic Lidon, directeur du service des sports. ©CD41/C. ANANIGUIAN

« C’est surtout une joie d’accueillir le passage de la flamme, un beau moment à vivre collectivement, une mise en lumière de la ville et de son tissu associatif. Mes équipes et moi-même sommes chargés des animations et de la sécurité depuis un an. Le parcours de la flamme à Romorantin-Lanthenay s’étend sur 5,2 km, de Sudexpo jusqu’au complexe Alain Calmat, ce qui est un joli clin d’oeil à cet ancien ministre des Sports et ancien médaillé olympique de patinage artistique. »

Ludovic Lidon

La porte des Béliers, symbole du passé ouvrier de la ville.
La porte des Béliers, symbole du passé ouvrier de la ville. ©CD41/C. ANANIGUIAN

CÔTÉ ANIMATIONS

De 10 h à 17 h, des animations seront organisées sur cinq points : Sudexpo, place de la Gare, place du Général-de-Gaulle, porte des Béliers, complexe Alain Calmat.
Beaucoup d’associations ont voulu s’impliquer, de même que les services municipaux des sports, de la jeunesse, techniques et de la communication. « On travaille avec la communauté de communes, puisque les deux entités ont reçu le label Terre de Jeux. Une quinzaine d’associations mettent des bénévoles à disposition pour encadrer ces manifestations, dont beaucoup sont organisées autour du sport-santé. »

Sudexpo (départ) : rugby (structure gonflable), gymnastiques artistique et rythmique, vélo (parcours de motricité, stand de réparation), escape game, quiz sur l’olympisme avec le Point information jeunesse et le service jeunesse…
Place de la Gare : basket (structure gonflable), badminton, roller et skate-park. Atelier peinture et modelage avec la maison des jeunes et de la culture (MJC).
Place du Général-de-Gaulle : football avec le SO Romorantin et le Foot Sud 41. Également présents : le Tennis club romorantinais, Sologne Handisport (basket, paratennis) et la base aérienne 273.
Porte des Béliers : animation musicale avec la MJC et les scolaires de l’école du Bourgeau. Atelier sur le tri des déchets avec la communauté de communes.
Côté sport : boxe, gym santé et gym loisirs, jeux en bois avec le service des sports.
Complexe Alain Calmat : athlétisme (ateliers de vitesse), triathlon, handball, natation, plongée, ateliers sur le sport-santé…


CHAMBORD

André Joly, maire de Chambord.
André Joly, maire de Chambord. ©CD41/C. CHIGOT

LE MOT DU MAIRE

« Je suis un grand amateur des Jeux olympiques et je me réjouis d’avance de suivre cette édition. Nous serons en quelque sorte aux premières loges, en France, c’est intéressant. Tout le monde se réjouit du passage de la flamme olympique, c’est un événement sympathique, surtout pour les plus jeunes, c’est quelque chose qu’on ne reverra jamais. Beaucoup de personnes attendent ce moment. Il va y avoir du monde ! Chambord, c’est quand même Chambord, il y a un petit « plus » »…

André Joly

Pierre Dubreuil, directeur général de Chambord.
Pierre Dubreuil, directeur général de Chambord. ©CD41/C. CHYGOT

Nous sommes très contents et fiers d’accueillir la flamme olympique à Chambord. Je salue la détermination de Philippe Gouet, grâce à qui ce symbole des Jeux olympiques passe en Loir-et-Cher. La flamme ne pouvait traverser le département sans passer par son site le plus emblématique : le domaine de Chambord. Nous nous en réjouissons et en faisons un événement local, deux mois exactement après son arrivée à Marseille. Le passage de la flamme montre la richesse et la diversité de notre pays à travers les porteurs, l’alliance entre l’esprit olympique, l’ouverture de la France et le rayonnement de son patrimoine naturel et culturel, incarné par Chambord. Une belle image. »

Pierre Dubreuil

Portrait réalisé pour l'exposition "D'un regard à l'autre", de Jacques Cohen.
Portrait réalisé pour l’exposition « D’un regard à l’autre », de Jacques Cohen.

CÔTÉ ANIMATIONS

Exposition photographique
Inauguration de l’exposition « D’un regard à l’autre », de Jacques Cohen, le 8 juillet (voir aussi en p. 44). Installée sur le parterre sud devant le château, elle met en valeur et illumine des femmes et des hommes parasportifs sur une cinquantaine de clichés. Cette exposition, hymne aux Jeux, montre l’engagement du domaine pour l’inclusion et la sensibilisation au handicap.
À découvrir jusqu’au 8 septembre.
Spectacle de danse et musique
Une grande animation rassemblant, sur 120 m2, 72 musiciens et 93 danseurs de toutes générations et des danseurs en situation de handicap est prévue sur le fer à cheval de 19 h à 20 h 45 (entrée libre, réservation obligatoire sur ensembleorchestral41.com/billeterie).
Intitulé Moov’n Groove, ce spectacle, financé en partie par le conseil départemental, aborde plusieurs styles de danse : classique, moderne, modern-jazz, contemporaine, latine et breakdance. Inclusif, l’événement fédère amateurs et professionnels d’écoles de musique de la région, d’écoles et d’ateliers de danse de Loir-et-Cher.
Des breakdancers et la fanfare olympique assureront l’animation côté sud du château.
D’autres événements auront lieu dans la cour, notamment des démonstrations de boxe et de judo avec l’Ehpad de Bracieux.

Ces animations célèbrent la jeunesse, le sport et l’inclusivité et signent la façon dont le domaine de Chambord envisage son lien avec le territoire dans un ancrage populaire.


BLOIS (ville étape)

Joël Patin, adjoint à la ville sportive et aux loisirs.
Joël Patin, adjoint à la ville sportive et aux loisirs. ©VILLE DE BLOIS WIETRICH

LE MOT DU MAIRE-ADJOINT

« Lorsqu’à l’été 2022 les équipes de Paris 2024 se sont rapprochées de nous pour nous proposer d’accueillir la flamme olympique, nous avons immédiatement été emballés ! Depuis, les équipes de la ville travaillent à la construction de cet événement unique dans l’histoire de Blois, avec l’un des parcours les plus longs de France ! C’est un véritable honneur pour Blois que d’avoir la chance d’accueillir ce haut symbole des Jeux olympiques. De ces Jeux 2024, nous pouvons attendre des médailles, bien sûr, mais aussi que nous fassions « nation » autour des Jeux et que les valeurs du sport puissent nous guider vers un mieux vivre ensemble. »

Joël Patin

Fabrice Martin, directeur de la maintenance du patrimoine bâti et des manifestations.
Fabrice Martin, directeur de la maintenance du patrimoine bâti et des manifestations. ©CD41/C. CHIGOT

« Dans une carrière professionnelle, être missionné sur un événement majeur comme celui-ci est une chance rare ! Bien sûr, il y a une certaine pression, car il y a énormément de paramètres à prendre en compte, étant donné le rayonnement international des JO. Mais je me concentre sur mon seul objectif : tout mettre en oeuvre, en lien avec le comité organisateur des Jeux olympiques, le cabinet du maire, la police nationale et municipale, les différents services internes, les partenaires, les prestataires locaux, etc. pour que la fête soit belle le 8 juillet et que le public s’y sente bien et en sécurité. »

Fabrice Martin

Décors ludiques et sportifs à l'école Parodi.
Décors ludiques et sportifs à l’école Parodi. ©VILLE DE BLOIS

DES STRUCTURES DANS LA VILLE

Le passage de la flamme olympique est l’occasion de placer l’année 2024 sous le signe du sport pour tous. Pour ce faire, l’espace urbain s’enrichit de tracés temporaires et de structures pérennes habillés aux couleurs des JO pour ancrer durablement l’événement dans la ville.

Tracés temporaires de jeux (marelles, cibles, labyrinthes…) places Valin-de-la-Vaissière, du Marchéau-Beurre et des Orfèvres.
Structures permanentes en résine devant les écoles Parodi et Quinière.
Refonte des abords du gymnase des Provinces. Ici, la flamme est l’occasion de mettre en oeuvre un projet du budget participatif : quatre terrains de basket 3 x 3 remplacent les anciens, des paniers de basket à hauteur d’enfants permettent aux plus petits de s’exercer au tir, une petite piste d’athlétisme de 60 mètres est retracée ainsi que des jeux au sol. Le tout mis en forme graphiquement dans l’esprit des ornements du château.
Mais LA nouveauté, c’est le pumptrack (circuit avec bosses et virages) de 146 mètres pour les amateurs de glisse urbaine. Et encore une fois, la ville intègre les plus jeunes avec un baby pumptrack.

Et, bien sûr, l’escalier Denis-Papin s’habille aux couleurs des JO jusqu’en octobre.


LE VILLAGE OLYMPIQUE À BLOIS

C’est la fête ! De 10 h à 18 h, le village des jeunes (place de la République) met le sport à la une. Initiations au skateboard, à la trottinette, au tennis, au golf, à l’escrime, parcours handisport, etc.

15 h 30 – 20 h : place de la République

C’est ici que le dernier relayeur arrivera à 19 h 20 et que le chaudron sera allumé. Une haie d’honneur composée de 24 collégiens a été proposée par le conseil départemental. À l’image du territoire, elle symbolise les Jeux en matière de parité, d’inclusion et de diversité. En attendant, le conseil départemental, les partenaires des Jeux olympiques et la Ville de Blois proposeront des animations.

Stand conseil départemental

  • Muzéo, musée mobile du sport et de la culture contenant de nombreux objets olympiques, dont le kimono de Teddy Riner ou la flamme olympique personnelle de Pierre de Coubertin (1924) ;
  • exposition « Jeux olympiques – En route vers Paris 2024 » : un retour sur l’histoire de l’olympisme, la naissance du mouvement paralympique, les symboles, les rituels ou encore l’impact sociétal des JO ;
  • rencontre avec Éric Renaud, médaillé de bronze en canoë biplace aux Jeux olympiques de Los Angeles 1984 ;
  • machine à selfie pour garder un souvenir, en famille ou entre amis, de ce jour unique.

Stand Ville de Blois

  • performance du graffeur lyonnais Simon Poter, qui réalisera une oeuvre murale en direct ;
  • exposition des tables de ping-pong et de teqball customisées par Simon Poter ;
  • customisation de planches de skate par le graphiste SNZD.

Spectacle de la compagnie Pérégrin’

À l’occasion de cette journée exceptionnelle, la compagnie orléanaise de cirque et danse a invité une vingtaine de jeunes gymnastes blésois à revisiter avec elle son spectacle Air de Jeux.
Cette création, financée par le conseil départemental et la ville de Blois, interroge les émotions des athlètes de haut niveau.

Concert de clôture port de la Creusille

La journée se terminera par un concert disco-funk avec le groupe Side Up. Rendez-vous à partir de 21 h au port de la Creusille.
Restauration possible sur place.

Le skate à l'honneur le 8 juillet, à Blois.
Le skate à l’honneur le 8 juillet, à Blois.
Le graphiste SNZD va customiser des skates.
Le graphiste SNZD va customiser des skates.
Escalier Denis Papin aux couleurs des JO, à Blois.
Escalier Denis Papin, à Blois. ©CD41/C. CHIGOT

LUNDI 26 AOÛT, LA FLAMME PARALYMPIQUE BRILLERA À BLOIS

C’est une première, la flamme paralympique fera étape à Blois lundi 26 août. Les Jeux paralympiques sont prévus dans la foulée et se dérouleront du 28 août au 8 septembre à Paris et ses environs.

Lieu des festivités :

château de Blois (parvis et cour) jusqu’à la Maison de la magie.

Des animations sont prévues avec les clubs handisport et sport adapté de la ville. Des stands — dont celui du conseil départemental — seront installés place du Château.

Laurence Montréer, présidente du comité départemental sport adapté.
Laurence Montréer, présidente du comité départemental sport adapté. ©CD41/N. DERRÉ

« Le sport adapté concerne les personnes en situation de handicap mental ou psychique. À la différence des pratiques sportives pour valides ou handisport, il se pratique pour l’essentiel à l’intérieur des structures médico-sociales. Supprimé des épreuves paralympiques depuis le scandale des JO de Sydney en 20001, le sport adapté n’a fait son retour aux Jeux paralympiques en 2012 que dans trois disciplines : la natation, l’athlétisme et le tennis de table. D’où, certainement, un manque de visibilité du grand public. Le passage de la flamme paralympique à Blois est donc une belle occasion de faire connaître et promouvoir ce sport. D’autant qu’avec 530 licenciés, le Loir-et-Cher représente le 2e contingent de sportifs adaptés de la région. »

1. De faux athlètes déficients avaient été intégrés à l’équipe espagnole de basket.

Hubert Laroche, président du comité départemental handisport.
Hubert Laroche, président du comité départemental handisport. ©CD41/N. DERRÉ

« Je suis très fier que mon fils Adrien, polyhandicapé, ait été choisi pour porter la flamme paralympique, sur une proposition de sa monitrice d’équitation, Sandra Régent. Pour nous, c’est une formidable revanche sur la vie. Le sport me permet de partager du temps avec Adrien : nous faisons du vélo, nous nageons, nous courons en binôme… C’est un formidable vecteur d’intégration pour les personnes handicapées. C’est pourquoi nous lançons une école handisport multisport à la rentrée, à Blois, pour les enfants en situation de handicap moteur et/ou sensoriel. J’espère qu’il y aura beaucoup de monde à Blois, le 26 août, pour accompagner cette flamme paralympique et mettre la lumière sur le handisport. »


LE RENDEZ-VOUS DES JEUX

C’est un bel espace inauguré mi-mai au coeur de la ville de Blois. Le Rendez-vous des Jeux, créé par le conseil départemental, est un lieu de partage, d’échange autour des valeurs du sport et de l’olympisme. Jusqu’au 21 septembre (sauf du 11 au 25 août), le lieu va vivre au rythme d’expositions, de conférences, de concerts… et s’adressera à tous les publics : associations, scolaires, touristes, etc. Un endroit 100 % sport et culture à découvrir.

Expositions

Jusqu’au 29 juin : on plonge dans le monde du cyclisme à travers une collection de maillots de coureurs professionnels, de 1928 à 2020.
Du 2 au 27 juillet : « Palette olympique, le sport en couleurs », par Lucie Llong, peintre du mouvement. Son travail explore une centaine de disciplines.
Du 6 au 10 août et du 26 août au 21 septembre : « Les architectures du sport », une exposition ludique conçue par le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de Loir-et-Cher.
Sur le parvis de l’église Saint-Vincent de Paul, à deux pas, les archives départementales vous convient à la découverte du « Loir-et-Cher sportif, toute une histoire ! » Exposition en plein air jusqu’au 22 septembre.

Loir-et-Cher sportif, toute une histoire ! Une exposition des archives départementales.
Loir-et-Cher sportif, toute une histoire ! Une exposition des archives départementales.

Conférences

(de 18 h 30 à 19 h 30 le jeudi)

Jeudi 4 juillet, Brice Lopez, directeur notamment de la compagnie de spectacles historiques Acta, évoque une courte histoire du sport dans l’Antiquité.
Jeudi 11 juillet, Didier Josset, archéologue, rappellera la découverte de deux salles de jeu de paume à Blois lors de fouilles en 2022.

Conférence autour de la préparation mentale avec Matthieu Benoit et Raphaël Beaugillet.
Conférence autour de la préparation mentale avec Matthieu Benoit et Raphaël Beaugillet. ©CD41/N. DERRÉ

Concerts

(19 h – 20 h)

Vendredi 28 juin, le DJ blésois HandyMix s’installe aux platines pour présenter son deuxième EP Crépuscule.
Vendredi 13 septembre, changement d’ambiance avec les standards du jazz par l’école CAP music de Romorantin-Lanthenay.
Vendredi 20 septembre, le groupe Raki Bouzouki, sous influence gréco-turque, fera voyager.

Le DJ blésois HandyMix.
Le DJ blésois HandyMix.

Micro-Folie

(le mercredi, 15 h 15 – 16 h)

Ce musée numérique, conçu par le parc de La Villette et le ministère de la Culture, a été acquis par le conseil départemental en 2021.
Il propose des conférences variées :
– « Le corps en mouvement », le 26 juin ;
– « L’abécédaire du sport… ou presque », le 10 juillet ;
– « Les grands athlètes de l’histoire des Jeux olympiques et paralympiques », le 24 juillet.
À noter, retrouvez la Micro-Folie du 15 septembre jusqu’à la fin de l’année à la médiathèque des Collines du Perche, à Mondoubleau.
Programme complet sur departement41.fr

Concert de Jako, en mai.
Concert de Jako, en mai. ©CD41/N. DERRÉ
La Micro-Folie.
La Micro-Folie. ©CD41/N. DERRÉ

COUVERTURE DU MAGAZINE : LES COULISSES

Meddy
13 ans, handballeur

« Je fais du hand pour la deuxième année et je vais continuer. C’est un choix personnel. Ça me permet de me dépenser physiquement et de me dépasser. Nous sommes sept dans l’équipe et le collectif est important. Après le collège, j’ai trois entraînements par semaine et un match le week-end. J’aurais envie d’aller aux JO, mais on va plutôt les regarder à la télévision. »

Manon,
22 ans, cavalière

« Je pratique l’équitation depuis l’âge de 9 ans, une passion née d’un baptême poney effectué plus jeune. On partage quelque chose avec le cheval, on pense à deux. Je suis étudiante en graphisme à Blois et en alternance à Paris. Dès que je rentre, l’équitation me permet de faire une pause. En fait, c’est plus qu’un plaisir, c’est un besoin, ça a un côté thérapeutique. Les JO ? Je vais les regarder à la télévision, en particulier l’équitation. »

Juliette,
15 ans, boxeuse

« J’ai commencé la boxe tôt, j’ai fait des pauses, puis j’ai repris. Il n’y a que ça que j’aime ! Tout me ramène toujours à la boxe. Mon père m’a transmis la passion de ce sport. J’aime les sports de combat, être sur le ring. C’est un sport très physique, complet. J’ai arrêté momentanément à Cause de mes études, mais je reprendrai, c’est sûr. Cet été, je vais suivre les JO, j’adore le basket. Pour les athlètes, c’est l’accomplissement de tout un travail. »

Maryam,
17 ans, danseuse de hip-hop1

« J’ai testé plusieurs sports avant de découvrir le hiphop, il y a trois ans, grâce à ma prof de flûte traversière. J’adore cette discipline où l’on rencontre des personnes d’univers complètement différents, de tous les âges, et cette culture qui regroupe de nombreux styles musicaux. Issue d’une famille de sportifs, j’ai toujours regardé les JO. Ma soeur, qui fait de l’athlétisme, a même pris des billets. Moi, je vais suivre la première apparition du breakdance2 aux JO à la télévision. »

1. Association La Cour, à Blois.
2. Style de danse urbaine qui fait partie de la culture hip-hop (nouveauté des JO de Paris 2024).

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